Gros plan
Osez les fleurs sauvages, elles résistent à tout. Durables, naturelles, sans entretien et, en plus, elles font de l’effet.
Ces fleurs n’ont de sauvage que le nom car elles ont tous les mérites des fleurs habituelles des jardins, avec beaucoup plus d’atout. Résistance aux maladies, rusticité et bénéfices pour la faune des jardins, elles ont tout pour elles. Et dans les massifs, elles font aussi bien que des fleurs exotiques. Le tout est de bien les choisir et de bien les positionner. Suivez le guide!
Les fleurs sauvages font penser tantôt à ces bas-côtés que l’on ne fauche plus qu’une fois par an pour encourager la faune sauvage, tantôt aux prairies de montagne au printemps. Les fleurs sauvages ne sont pourtant pas cantonnées à ces prairies, même si elles sont parfaites pour réaliser des prairies de vivaces, idéales dans les jardins écolos. Dans les massifs classiques, dans les parterres de fleurs variées ou en pot, invitez les fleurs vivaces et découvrez leurs vertus insoupçonnées.
Dynamiques
Elles font aussi bien que d’autres, mais en plus solides encore et plus fiables. Et les fleurs sauvages ont aussi tendance à se ressemer. Mais
pas de panique! C’est une qualité et non pas un défaut car ce ne sont pas des mauvaises herbes. Elles apparaissent par ci, par là, sans prendre le dessus sur le reste ni vous submerger de plants indésirables. Il vous suffit d’arracher celles qui vous semblent mal placées.
Façon judoka
En somme, vous ne plantez plus, vous vous contentez de retirer. Les fleurs sauvages vont prendre le dessus sur les mauvaises herbes et vous n’aurez qu’à observer le match (que les fleurs exotiques perdraient à coup sûr). Ce jardinage à la fois paresseux et vertueux, c’est le jardinage par soustraction, bien plus facile que de préparer la terre et surveiller la reprise des plantations. Laissez faire la nature, orientez sa force dans le sens qui vous intéresse et reposezvous. C’est la stratégie du judoka!