LES CATHÉDRALES SONT DES CHEFS-D’OEUVRE EN PÉRIL
Isabelle Pallot Frossard, directrice du Centre de recherche et de restauration des musées de France et ancienne directrice du LRMH, explique : « Les monuments historiques ont pris des mesures conservatoires absolument énormes et l’état a financé jusqu’alors tout ce qui était possible. La durée de vie des cathédrales dépend surtout de leur entretien, le plus fragile restant les vitraux. C’est un problème d’argent et de financement. » La grande campagne de restauration de la cathédrale Notre-dame de Chartres (2009-2014) a coûté 13 890 000 €. « Ce sont des édifices extrêmement bien construits, qui ont pour la plupart bien résisté au temps, comme en témoignent les cathédrales de Soissons ou de Reims, qui ont bien tenu face aux bombardements de la Première Guerre mondiale. Ce sont des édifices légers, mais extrêmement solides. »