Detours en France

LA FONDATION SAINT-IRÉNÉE :

PRÉCIEUSES DONATIONS

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3 millions d’euros. C’est le total des dons que recueille bon an mal an la fondation Saint-irénée, discrète institutio­n abritée dans les murs du diocèse de Lyon, au pied de la cathédrale Saint-jean. « Le diocèse ne fait que du culte. La fondation a pour but de collecter de l’argent pour financer la rénovation du patrimoine et aider des associatio­ns », éclaire Étienne Piquet-gauthier, son directeur. Le principe n’est pas nouveau: cela existe à Paris et dans bien d’autres villes. En versant de l’argent à une fondation, les donateurs peuvent défiscalis­er ces sommes. « Ce qui est vraiment lyonnais, c’est le lien entre les familles industriel­les historique­s et le catholicis­me social. C’est un héritage qui continue, l’attachemen­t à donner aux oeuvres est très ancré », assure Étienne Piquet-gauthier.

« DES PASSEURS ENTRE CEUX QUI DONNENT ET CEUX QUI FONT » À l’entendre, la collecte est encore plus forte aujourd’hui qu’elle ne l’était hier : « Sans doute est-ce lié au nouveau regard que portent les jeunes sur la chrétienté », juge-t-il. Il ne dévoilera pas l’identité de ses généreux donateurs – « des particulie­rs, dont pas mal de jeunes, justement » – mais parle plus volontiers de l’usage fait de cet argent : « Nous avons participé à l’aménagemen­t de l’antiquaill­e, de la cathédrale, et de Fourvière un peu. Nous restaurons des orgues et avons le projet de rénover l’intérieur de la cathédrale. » La fondation aide également à la sauvegarde des madones lyonnaises, ces statuettes qui se nichent dans l’espace public, dans les encoignure­s d’immeubles victimes

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 ??  ?? Étienne Piquet-gauthier dirige la fondation Saint-irénée depuis sa création, en 2010. Solidarité, éducation, culture sont les maîtres mots de l’institutio­n qui partage l’adresse de l’ancien palais épiscopal de Lyon, avenue Adolphe-max.
Étienne Piquet-gauthier dirige la fondation Saint-irénée depuis sa création, en 2010. Solidarité, éducation, culture sont les maîtres mots de l’institutio­n qui partage l’adresse de l’ancien palais épiscopal de Lyon, avenue Adolphe-max.

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