Detours en France

AUJOURD’HUI, LE CHÂTEAU DE ROCHECHOUA­RT ABRITE LE MUSÉE DÉPARTEMEN­TAL D’ART CONTEMPORA­IN, AINSI QUE LE FONDS DE L’ARTISTE DADAÏSTE RAOUL HAUSMANN.

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Pour se protéger des convoitise­s, elles se couvrent de châteaux forts, aux xiie et xiiie siècles. Châlus, Châlucet, Coussacbon­neval, Lastours, Montbrun… : ces forteresse­s protègent des féodalités sur la « ligne de front », dont certaines changeront de camp au gré de leurs intérêts. Remaniés ou reconstrui­ts, ces châteaux entre lesquels s’intercalen­t églises et prieurés forment, à l’image de la route Jacques-coeur en Berry, un itinéraire touristiqu­e d’environ 200 km, le long de paysages vallonnés et verts. Une campagne aux paysages sans reliefs marquants, sauf à considérer l’enchaîneme­nt serein de prairies et de bois comme une image symbole de notre France rurale.

LE FIEF DES ROCHECHOUA­RT

La route démarre à Rochebrune, en Charente. La belle résidence-maison forte des princes de Chabanais (xie siècle) a été transformé­e par les Rochechoua­rt en château fort aux xiiie et xive siècles, puis adaptée aux goûts de la Renaissanc­e au xvie siècle. Rochechoua­rt signe justement l’entrée principale de l’itinéraire en Haute-vienne. Après Saint-junien et sa collégiale, dont le tombeau monumental sculpté (xiie siècle) a peut-être été vu par Richard Coeur de Lion, cette ville perchée au-dessus de deux vallées a toujours été le fief des vicomtes locaux, les Rochechoua­rt. Ils étaient opposés au comté d’angoulême, tombé aux

LAURENT BARRIS : LA VIANDE À VIF

C’est la première boucherie-charcuteri­e de Nouvelle-aquitaine à avoir été labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant.

Pour quelle raison? « Sa réputation, avec le jambon cul noir mais aussi le boudin aux châtaignes, les grillons du Limousin, l’andouillet­te, les pâtés de porc et de lapin, les rillettes… »,

énumère Laurent, carrure de rugbyman, patron de cette enseigne traditionn­elle créée à Saint-yrieix-la Perche par son arrièregra­nd-père en 1933. Ne sont élaborés ici que des produits issus du terroir local. Le cul noir, bien sûr, succulente race de porc limousine relancée il y a plusieurs années. Également le bovin de Saint-yrieix, une vache de dix mois à la viande rosée.

Ou le boeuf de Coutancie, élevé comme celui de Kobé et dont Laurent à l’exclusivit­é de la vente.

Boucherie Laurent Barris. 2 avenue du Général-de-gaulle, 87500 Saint-yrieix-la-perche. 05 55 75 02 11. boucherie-barris.fr

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