Dimanche Ouest France (Finistere)

Le Finistère touché par les inondation­s

Le coup de vent d’hier associé à une grande marée a causé des inondation­s. Dès 17 h, l’Odet est sorti de son lit dans le centre-ville de Quimper. Ailleurs aussi les niveaux étaient hauts.

- Anaëlle BERRE.

À Quimper, l’eau est montée très vite, hier vers 17 h. « On a été surpris. On avait bricolé des protection­s, mais l’eau est passée par-dessus », explique Nathan et Steven Gilard, qui tiennent le restaurant Baravel, Quai de l’Odet. « On était censés être complets ce soir et demain… Mais bon, ça aurait sûrement pu être pire ».

À 18 h, les deux hommes chassent l’eau au balai. Mais sans se départir de leur humour. Steven est carrément monté sur sa planche de surf sur les quais.

Juste à côté, une famille témoigne, « nous, c’est juste la cave qui a pris l’eau, ce n’est pas bien grave ». Mais tout de même, « c’était très impression­nant quand on écopait », souligne une petite fille.

Dans la rue, Nathalie Jaffré Devouge passe de commerce et commerce pour voir comment elle peut aider. Elle fait partie de la réserve communale de sécurité civile, mobilisée à l’occasion de la crue annoncée. «On a fait de la prévention en début de journée, auprès des commerçant­s, des habitants, mais aussi pour déplacer les voitures stationnée­s sur les quais ».

En fin d’après-midi, plusieurs véhicules sont à moitié immergés. «Ilya une surcote de 50 cm », indiquait Philippe Broudeur, adjoint à la maire de

Quimper, vers 17 h 30.

Écoper durant la décrue

Un peu plus loin, au comptoir irlandais aussi on écope. Là, les protection­s mises en place par les commerçant­es ont tenu, mais l’eau est arrivée par la cour et s’en est prise au plancher. « C’est de l’eau salée, ce n’est pas terrible… », soufflent Anne et

Valérie, balais et serpillièr­es à la main, à l’heure de la décrue.

Les inondation­s, les commerçant­s quimpérois connaissen­t. « En 2000 ça c’était déjà passé comme ça » ,se souvient Anne. Dans la rue René Madec, très touchée, les mines sont fermées. Ici aussi, on se rappelle : « En 2013, on avait été très surpris… Cette fois-ci, c’était plus anticipé, on a pu se préparer », témoigne une commerçant­e à la porte de son magasin de vêtements de mariage. Ici, les traînes des robes blanches ont été soigneusem­ent relevées, au cas ou…

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| PHOTO : GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE À Quimper, Anne et Valérie écope le plancher du Comptoir Irlandais.

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