Dimanche Ouest France (Finistere)

Landerneau est toujours en vie pour le maintien

Landerneau – Saint-Amand : 72-64. Le LBB a tremblé, mais a assuré l’essentiel, un succès face à un concurrent direct, pour conserver ses chances en prévision des playdowns.

- Alexandre LE BRIS.

Plus qu’une rencontre de championna­t entre Landerneau, lanterne rouge, et Saint-Amand, avant dernier, il flottait déjà un avant-goût de playdowns à la Cimenterie, hier soir. Car, si ce mini championna­t pour ne pas descendre entre les quatre dernières équipes de Ligue Féminine ne démarrera officielle­ment que dans un mois et demi, les résultats des confrontat­ions directes en saison régulière seront conservés pour l’échéance. Et alors qu’un point a déjà été retiré au LBB pour cette phase par la Fédération, les Landernéen­nes avaient tout intérêt à disposer des Nordistes pour empêcher un retard presque rédhibitoi­re.

La « résilience » paie

Et ça a été chose faite, non sans mal (72-64). « La pression ? Il y en avait de par le contexte, avoue l’entraîneur du LBB Wani Muganguzi. Ce n’était pas une finale car après une finale on gagne un titre. En revanche, on savait que c’était un match très important. Mais ça ne s’est pas ressenti sur le match dans notre manière de jouer. On a su être libéré offensivem­ent, notamment en début de match. »

Un premier quart qui aurait d’ailleurs dû lancer ses joueuses vers une victoire plus confortabl­e. Amy Okonkwo (25 pts, 27 d’évaluation) et Nausia Woolfolk ( 16 pts) avaient commencé leur festival, là où seule

l’ex Landernéen­ne Pauline Lithard (20 pts) pouvait répondre pour les Amandinois­es (27-19, 10’).

Mais au fil de la rencontre, les velléités se sont affaiblies et l’écart s’est progressiv­ement réduit pour offrir un dernier quart irrespirab­le à la Cimenterie.

« On s’est tiré des balles dans le pied toutes seules. On était très bien, on a créé l’écart… Et ensuite on manque d’adresse, on laisse des choses faciles en défense. On se pénalise nous-même », regrettait Roxanna Barahman. « Une bonne frayeur » qui a fait trembler le LBB quand Saint-Amand a pris les devants à cinq minutes de la fin (61-64).

Avant que la « résilience » appréciée par Muganguzi ne se caractéris­e par une défense de fer, au sens premier du terme, et par un 11-0 pour finalement empocher la mise (72-64). Un écart égal à celui concédé par les Landernéen­nes à l’aller sur le parquet nordiste. Balle au centre, en prévision de possibles playdowns pour les deux formations. Et avantage mental non négligeabl­e à un LBB qui a prouvé qu’il était bien vivant, et que ses points de pénalités concédés n’allaient pas le décourager dans l’optique du maintien.

LANDERNEAU – SAINT-AMAND : 72-64 (27-19, 17-18, 10-11, 18-16). LANDERNEAU : Okonkwo 25, Brémont 10, Lezin 6, Evrard, Woolfolk 16, Kane, Barahman 5, Akhator 7, Trasi 3. 26/67 tirs dont 6/24 à 3 pts, 14/21 LF, 35 rebonds dont 17 offensifs, 18 passes décisives, 17 balles perdues, 16 intercepti­ons, 3 contres, 14 fautes. SAINT-AMAND : Moïse, Slonjsak 13, Lithard 20, Lewis 10, Tahane 12, Mlkjovic 2, Williams 6, Diakité 1. 25/53 tirs dont 4/13 à 3 pts, 10/12 LF, 35 rebonds dont 9 offensifs, 26 passes décisives, 26 balles perdues, 12 intercepti­ons, 0 contre, 18 fautes

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| PHOTO : LOIC L’HUILIER Amy Okonkwo (ici) et Nausia Woolfolk étaient dans un « grand soir » a apprécié leur entraîneur .

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