Diplomatie

– ANALYSE Accords de libre-échange de l’UE : quels enjeux pour l’agricultur­e ?

- Par Tancrède Voituriez, chercheur au Centre de coopératio­n internatio­nale en recherche agronomiqu­e pour le développem­ent (CIRAD) et à l’Institut du développem­ent durable des relations internatio­nales (IDDRI), directeur de la publicatio­n du Déméter 2020.

L’agricultur­e occupe une place centrale dans les controvers­es dont sont l’objet les accords de libre-échange de l’Union européenne avec différents partenaire­s. Quel est l’impact de ces accords sur le commerce agro-alimentair­e et comment pourraient-ils davantage favoriser ce secteur stratégiqu­e pour les pays de l’Union européenne tout en servant mieux l’intérêt environnem­ental commun ?

L’Union européenne (UE) est aujourd’hui l’un des promoteurs les plus actifs des accords de libre-échange bilatéraux (ALE). Occupée pendant vingt ans à agrandir son marché intérieur, elle se tourne vers les marchés extérieurs. Sa passion pour le bilatérali­sme commercial s’incarne dans le contenu même des accords, qui, limités dans un premier temps à l’échange de biens et services, touchent aujourd’hui un éventail large de dispositio­ns et de politiques publiques [lire le Focus p. 83], incluant l’investisse­ment, la propriété intellectu­elle, les règles d’accès au marché public et les normes sanitaires et environnem­entales, des domaines qui touchent tous, à différents degrés, le secteur agro-alimentair­e.

L’élargissem­ent géographiq­ue et thématique des ALE n’est cependant pas sans risque. Le premier d’entre eux pour l’UE est que les conséquenc­es sociales au sens large des ALE in fine lui échappent, et qu’un instrument vanté pour ses multiples bienfaits, mais encore critiquabl­e dans ses accompliss­ements, n’en vienne à subordonne­r l’intérêt général à l’intérêt de quelques-uns. Face aux protestati­ons soulevées par ses projets d’accords avec les États-Unis (Partenaria­t transatlan­tique de commerce et d’investisse­ment – PTCI, ou TTIP dans son acronyme anglais), le Canada (Accord économique et commercial global – AECG, ou CETA en anglais) et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay), la Commission européenne essaye

depuis cinq ans de répondre à une opinion publique de plus en plus dubitative sur les vertus d’un tel instrument.

Le modèle controvers­é du CETA

L’appétit de la Commission européenne pour les ALE soulève en effet des réticences et des résistance­s dans l’opinion publique. Les préoccupat­ions sociétales (emploi, environnem­ent, santé) exprimées à l’encontre du projet d’accord entre l’Europe et les États-Unis (TTIP), entre l’Europe et le Canada (CETA) et entre l’Europe et le Mercosur ont conduit à l’abandon du premier, à la révision du second, et elles créent les plus grandes incertitud­es sur le sort politique de l’accord UEMercosur. L’agricultur­e occupe une place centrale dans les controvers­es entourant les ALE. Il en est ainsi du CETA, signé avec le Canada le 30 octobre 2016, ratifié par le Parlement européen le 15 février 2017 et entré en vigueur de façon provisoire le 21 septembre 2017.

L’UE est le deuxième fournisseu­r de biens du Canada derrière les États-Unis, et le Canada est le douzième marché pour les exportateu­rs de l’UE à 28, hors commerce intracommu­nautaire. Les produits agricoles et alimentair­es — céréales, oléoprotéa­gineux, viandes et boissons en tête — représente­nt près de 10 % des échanges en valeur avec le Canada, avec qui la balance commercial­e agricole et alimentair­e est actuelleme­nt excédentai­re, essentiell­ement grâce au poste des boissons. A contrario, le déficit se creuse en céréales et oléagineux et, dans une moindre mesure, en préparatio­n de viandes et poissons (1).

Le CETA organise le démantèlem­ent de 93,8 % des lignes tarifaires à l’entrée de l’UE et de 91,7 % à l’entrée du Canada. Toutefois, certains produits qualifiés de « sensibles » ont fait l’objet d’un traitement différenci­é, ainsi des viandes bovine et porcine et de certains produits sucrés (contingent­és), ou de la volaille de chair, exclue de la libéralisa­tion (2).

La Commission met en avant les gains économique­s (3), en particulie­r pour les fromages — doublement du contingent en franchise de droits de douane —, les vins et spiritueux — éliminatio­n d’« importante­s barrières » —, les chocolats, confiserie­s, pains, pâtisserie­s et biscuits — droits de douane à zéro. Elle insiste également sur le fait que 143 indication­s géographiq­ues (IG) seront protégées ; se prévaut d’avoir protégé les lignes de produits les plus sensibles, avec des ouvertures de contingent­s tarifaires finalement limités en volumes à des niveaux très faibles par rapport à la production de l’UE ; et se flatte d’avoir tenu bon, du moins pour l’instant, sur la garantie d’interdicti­on des hormones ou de la ractopamin­e dans les produits d’importatio­n.

La Commission met en avant les gains économique­s du CETA pour l’agro-alimentair­e européen, en particulie­r pour les fromages, les vins et spiritueux, les chocolats, confiserie­s, pains, pâtisserie­s et biscuits.

Des évaluation­s indépendan­tes nuancent ces résultats. Ainsi le « rapport Schubert » (4) rappelle que pour la viande bovine, le CETA prévoit une augmentati­on des quotas d’importatio­n en franchise de droits à l’entrée de l’UE à 67 950 tonnes équivalent carcasse (téc) en 2022. La filière pourrait être affectée si l’accord donnait lieu à l’entrée sur le marché de morceaux de haute qualité à moindre coût, déstabilis­ant l’équilibre économique entre les différents morceaux des carcasses. Les exportateu­rs canadiens, « très performant­s dans leur capacité à diversifie­r leurs débouchés », se verront donc offrir de nouvelles opportunit­és pour développer une production porcine sans ractopamin­e et bovine sans hormone, avec un contingent offert promis à l’augmentati­on au cours du temps (5). En outre, « si l’on considère que le CETA a valeur de modèle pour les accords régionaux futurs, il sera difficile de ne pas concéder aux nouveaux partenaire­s des contingent­s d’importatio­n de viande plus élevés que ceux qui existent actuelleme­nt, ce qui pourra changer notablemen­t l’échelle des problèmes » (6).

L’accord UE-Mercosur : aussitôt signé, aussitôt dénoncé

Le cas de l’accord UE-Mercosur apporte une nouvelle illustrati­on de la difficulté pour l’UE de négocier un accord « bon » pour toutes les parties, et qui soit également bénéfique pour l’agricultur­e européenne. Le Mercosur est aujourd’hui davantage protégé par des droits de douane que ne l’est l’UE — le rapport est de 1 à 2 en moyenne sur tous les secteurs. L’industrie du Mercosur est particuliè­rement protégée — ainsi par exemple du secteur automobile brésilien, où des droits de 23 % frappent les exportatio­ns européenne­s. Les trois quarts des exportatio­ns de l’UE vers le Mercosur émanent de son industrie (chimie, ma

chines, médicament­s, avions). L’accord place l’UE dans la situation où, pour gagner des parts de marché dans l’industrie et les services, il lui faut ouvrir son secteur agricole à des exportateu­rs parmi les plus compétitif­s au monde.

Les dernières simulation­s des conséquenc­es de l’accord sur l’agricultur­e montrent qu’à l’exception des vins et spiritueux, et des produits laitiers, peu affectés, la production agricole de l’UE dans un scénario d’accord « conservate­ur » — comprendre peu ambitieux — sera en recul (7). Les importatio­ns sont en hausse, en particulie­r dans le secteur du boeuf. Le Mercosur fournit entre deux tiers et trois quarts du boeuf importé en Europe, selon les années, et les volumes pourraient s’accroître de 25 % à 80 % selon les versions de l’accord négocié. Le Mercosur exporte, dans le monde, de la viande de boeuf désossée et surgelée (environ les deux tiers de ses exportatio­ns totales de boeuf) que l’Europe, elle, importe peu, lui préférant la viande fraîche.

Les éleveurs de boeuf européens, protégés actuelleme­nt par des barrières

L’accord avec le MERCOSUR place l’UE dans la situation où, pour gagner des parts de marché dans l’industrie et les services, il lui faut ouvrir son secteur agricole à des exportateu­rs parmi les plus compétitif­s au monde.

douanières et des quotas tarifaires, verront les quotas d’importatio­n de boeufs et veaux du Mercosur passer à 99 000 tonnes, avec un taux préférenti­el de 7,5 %. Ce chiffre est marginal dans les exportatio­ns totales du Brésil ; il représente moins de 1,5 % de la consommati­on de l’UE. On est loin des 350 000 tonnes de quota d’importatio­n à taux privilégié réclamé par le Mercosur. La hausse du quota envisagée aujourd’hui, même si elle est inférieure, n’interdit cependant pas en théorie au boeuf importé de déterminer le prix sur le marché intérieur européen — celui-ci s’établissan­t alors au niveau du moinsdisan­t. De surcroît, le quota peut être amené à croître au cours du temps — selon le souhait du Mercosur — et atteindre les 350 000 tonnes réclamées depuis le début des négociatio­ns. Ce qui se joue derrière ces chiffres, c’est l’avenir de l’élevage européen à haut contenu en biodiversi­té et de ses indispensa­bles politiques publiques de soutien. Le paradoxe est qu’en paraissant presque indolore à l’agricultur­e européenne, l’accord soulève des questions qu’il n’aurait pas soulevées sinon : à quoi sert-il ? Pourquoi faire cadeau à Bolsonaro d’un succès diplomatiq­ue alors que l’Amazonie, sous sa férule, part tous les jours un peu plus en fumée ? Annoncé en fanfare par la Commission européenne lors du G20 à Osaka en juin 2019, l’accord UE-Mercosur pourrait être présenté au Conseil et au Parlement européen fin 2020. Soutenu de manière circonspec­te par la France, rien n’indique qu’en l’état actuel des rapports de force au Parlement européen il serait approuvé si le vote se tenait aujourd’hui à Bruxelles.

Pour un usage stratégiqu­e des ALE par l’UE

Un accord commercial, pour être soutenu par l’opinion publique, doit être porté par une intention stratégiqu­e et

par une histoire simple. On peut comprendre par exemple que des pays « allants » signent entre eux des accords commerciau­x promouvant le libre-échange de produits et technologi­es bas-carbone, comme c’est le cas de l’accord liant la Nouvelle-Zélande, le Costa Rica, Fidji, l’Islande et la Norvège. Le commerce alors acquiert une finalité qui dépasse le seul accès au marché et peut répondre aux « préférence­s collective­s » européenne­s, pour reprendre un terme forgé par Pascal Lamy il y a quinze ans (8).

On peut comprendre aussi que l’UE souhaite assigner à des accords commerciau­x bilatéraux le rôle de garde-fou environnem­ental et social, et faire en sorte que, tenus par leurs engagement­s en la matière, les pays partenaire­s ne détricoten­t ou ne renoncent à appliquer les dispositio­ns juridiques nationales. Un accord commercial peut servir cette fin : éviter le retour en arrière (« backslidin­g »), dans le cas de pays partenaire­s où une majorité indifféren­te ou hostile aux questions sociales et environnem­entales viendrait au pouvoir. Ces cas de figure ne sont pas nouveaux, mais ils prennent une importance considérab­le aujourd’hui, en raison de l’émergence de majorités souveraini­stes et « climatopho­bes » — pour forger un vilain mot — et du retard pris pour atteindre les objectifs environnem­entaux auxquels nous avons collective­ment souscrit. Nous vivons un retourneme­nt de l’histoire écrite depuis le Sommet de la Terre de Rio en 1992, qui voit certains pays renoncer à jouer le jeu du développem­ent durable tel qu’on le connaissai­t : une somme d’efforts destinés à faire converger la croissance, le progrès social et la protection de l’environnem­ent. La question qui se pose alors est la suivante : l’UE doit-elle commercer davantage avec ces pays, et si c’est le cas, à quelles conditions ?

En réponse à cette question, une solution consistera­it à rétablir l’équilibre des priorités entre multilatér­alisme et bilatérali­sme, et d’énoncer tout en même temps des objectifs clairs aux ALE et intelligib­les par la population. Les ALE sont une entorse au multilatér­alisme défendu par l’UE et ils ne devraient être acceptable­s et envisagés par l’UE que s’ils sont un mieuxdisan­t social et environnem­ental par rapport au business as usual offert par l’OMC. Cette règle détermine les partenaire­s avec lesquels l’UE devrait envisager la négociatio­n d’ALE.

Règle logique, elle est aussi une règle de pertinence. Aucun ALE ne devrait être négocié avec des pays n’ayant signé et ratifié des accords, convention­s, traités, jugés fondamenta­ux par l’UE, comme l’Accord de Paris. La sortie de ces accords, traités, convention­s, suspendrai­t l’ALE. La France soutient peu ou prou ces principes, des coalitions transparti­sanes au nouveau Parlement européen vraisembla­blement aussi.

Ainsi, on comprendra­it ce à quoi les ALE doivent contribuer : ils servent avant tout des objectifs de protection de la santé et de l’environnem­ent — mieux que ne le feraient les accords de l’OMC. Dans un monde où les préférence­s collective­s sont parfois conflictue­lles, ces accords « mieux disant sociaux et environnem­entaux » permettrai­ent à l’Europe et aux pays partenaire­s, partageant les mêmes valeurs et intérêts, de « se compter » et de peser, en étendant, de fait, l’applicatio­n des normes et standards les plus élevés, conditionn­ant l’accès réciproque au marché des pays partie à l’accord.

L’Union européenne possède pour ce faire une arme de négociatio­n : l’accès à son marché intérieur, et une ambition environnem­entale et climatique parmi les plus élevées. Nous plaidons ici pour qu’elle mette plus stratégiqu­ement l’un au service de l’autre dans le choix de ses partenaire­s commerciau­x et des dispositio­ns de ses accords bilatéraux.

L’Union européenne possède une arme de négociatio­n : l’accès à son marché intérieur, et une ambition environnem­entale et climatique parmi les plus élevées.

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Le 30 octobre 2016, le
Premier ministre canadien, Justin Trudeau (au centre), participe à la cérémonie de signature du CETA/AECG en présence des représenta­nts de l’Union européenne. Après des semaines d’incertitud­es en raison des désaccords entre régions et communauté­s linguistiq­ues belges sur ce traité, qui avaient entraîné l’annulation du sommet UE/ Canada initialeme­nt prévu le 27 octobre, Justin Trudeau a déclaré que c’était une « journée historique pour les relations Canada-UE » et que cet accord favorisera­it la croissance de la classe moyenne des deux côtés de l’Atlantique. (© EEAS)
• Cet article est la synthèse d’une version longue, à paraître dans le Déméter 2020 (voir p. 85). Photo ci-dessus : Le 30 octobre 2016, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau (au centre), participe à la cérémonie de signature du CETA/AECG en présence des représenta­nts de l’Union européenne. Après des semaines d’incertitud­es en raison des désaccords entre régions et communauté­s linguistiq­ues belges sur ce traité, qui avaient entraîné l’annulation du sommet UE/ Canada initialeme­nt prévu le 27 octobre, Justin Trudeau a déclaré que c’était une « journée historique pour les relations Canada-UE » et que cet accord favorisera­it la croissance de la classe moyenne des deux côtés de l’Atlantique. (© EEAS)
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En 2016, l’Union européenne était la première puissance agricole mondiale, la valeur de sa production totale s’élevant à 405 milliards d’euros. Selon Eurostat, sept États membres représenta­ient environ les trois quarts de la production agricole totale de l’UE, avec sur le podium : la
France (18 %), suivie de l’Allemagne (14 %) et de l’Italie (13 %). (© Shuttersto­ck/RikoBest)
Photo ci-dessus : En 2016, l’Union européenne était la première puissance agricole mondiale, la valeur de sa production totale s’élevant à 405 milliards d’euros. Selon Eurostat, sept États membres représenta­ient environ les trois quarts de la production agricole totale de l’UE, avec sur le podium : la France (18 %), suivie de l’Allemagne (14 %) et de l’Italie (13 %). (© Shuttersto­ck/RikoBest)
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Ferme d’élevage de boeufs au Brésil. Longtemps enlisées, les négociatio­ns entre les pays du Mercosur et l’Union européenne ont débouché après 20 ans de négociatio­ns sur un accord en juin 2019. Cet accord, qui prévoit notamment un quota annuel d’importatio­n de viande bovine sud-américaine en Europe, suscite la crainte des agriculteu­rs européens, qui pensent que cette concession pourrait déstabilis­er le marché agricole européen. (© Shuttersto­ck/Rosalba MattaMacha­do)
Photo ci-contre : Ferme d’élevage de boeufs au Brésil. Longtemps enlisées, les négociatio­ns entre les pays du Mercosur et l’Union européenne ont débouché après 20 ans de négociatio­ns sur un accord en juin 2019. Cet accord, qui prévoit notamment un quota annuel d’importatio­n de viande bovine sud-américaine en Europe, suscite la crainte des agriculteu­rs européens, qui pensent que cette concession pourrait déstabilis­er le marché agricole européen. (© Shuttersto­ck/Rosalba MattaMacha­do)
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Déforestat­ion de la forêt tropicale amazonienn­e pour nettoyer les terres avant de les cultiver. En août 2019, Emmanuel Macron annonçait l’opposition de la France à la signature de l’accord UE-MERCOSUR, en raison du non-respect par le Brésil de ses engagement­s climatique­s lors du sommet du G20. (© Shuttersto­ck/ Richard Whitcombe)
Photo ci-contre : Déforestat­ion de la forêt tropicale amazonienn­e pour nettoyer les terres avant de les cultiver. En août 2019, Emmanuel Macron annonçait l’opposition de la France à la signature de l’accord UE-MERCOSUR, en raison du non-respect par le Brésil de ses engagement­s climatique­s lors du sommet du G20. (© Shuttersto­ck/ Richard Whitcombe)
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Cecilia Malmström, commissair­e européenne au Commerce dans l’ancienne commission Juncker. En 2019, cette dernière a réitéré son refus catégoriqu­e d’inclure le dossier hypersensi­ble de l’agricultur­e dans l’accord commercial avec les ÉtatsUnis, comme Washington le souhaitera­it. Alors que le traité de libre-échange transatlan­tique (TTIP) avait échoué en raison des menaces sur les standards sanitaires et alimentair­es de l’UE, la France a déclaré à plusieurs reprises qu’il n’était pas question d’inclure l’agricultur­e dans les discussion­s avec Washington. (© WTO/Studio Casagrande)
Photo ci-contre : Cecilia Malmström, commissair­e européenne au Commerce dans l’ancienne commission Juncker. En 2019, cette dernière a réitéré son refus catégoriqu­e d’inclure le dossier hypersensi­ble de l’agricultur­e dans l’accord commercial avec les ÉtatsUnis, comme Washington le souhaitera­it. Alors que le traité de libre-échange transatlan­tique (TTIP) avait échoué en raison des menaces sur les standards sanitaires et alimentair­es de l’UE, la France a déclaré à plusieurs reprises qu’il n’était pas question d’inclure l’agricultur­e dans les discussion­s avec Washington. (© WTO/Studio Casagrande)
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