Diplomatie

Gagner la paix : les failles du peacebuild­ing américain

Avec Thierry Vircoulon, coordinate­ur de l’Observatoi­re de l’Afrique centrale et australe à l’Institut français des relations internatio­nales (IFRI), Centre Afrique subsaharie­nne.

- Propos recueillis par Nathalie Vergeron, le 8 mai 2020

Les fondements des processus de sortie de conflits et de consolidat­ions de la paix mis en oeuvre aujourd’hui ont été posés par les Nations Unies dans les années 1990 et 2000. Existe-t-il un modèle de

« peacebuild­ing » à l’américaine et, si oui, en quoi diffère-t-il de ces standards internatio­naux ?

T. Vircoulon : Au niveau diplomatiq­ue, les États-Unis adhèrent au « template de la paix » élaboré dans le cadre de l’ONU. Cette recette de la « pax onusiana » repose sur la séquence suivante : négociatio­n d’un accord entre belligéran­ts, déploiemen­t d’une force de maintien de la paix, gouverneme­nt de transition, organisati­on des élections et injection massive d’aide internatio­nale. Malgré ses évidentes limites que j’ai analysées à travers trois études de cas (1), les États

Unis ne se sont jamais officielle­ment démarqués du paradigme du peacemakin­g onusien. Ils l’ont soutenu pour les conflits de basse intensité pour lesquels ils avaient un intérêt particulie­r (Haïti, Libéria) et pour des conflits récents (Libye et Centrafriq­ue).

En revanche, les États-Unis ont leur propre doctrine et leurs propres outils de peacebuild­ing formalisés par l’USAID (2). Le corps de doctrine de l’USAID sur le peacebuild­ing recommande d’agir à un double niveau : celui des institutio­ns et celui de la société civile. Il propose de construire des institutio­ns justes et efficaces et de soutenir les médiations de la société civile, donc d’agir à la fois sur les institutio­ns et les communauté­s. L’approche américaine est donc une approche à la fois par le haut (les institutio­ns) et par le bas (la société). Mais dans les textes programmat­iques de l’USAID sur le peacebuild­ing, la société civile occupe le premier rôle : elle est présentée à la fois comme l’arène du conflit, comme sa victime et comme le principal acteur de la résolution de conflit. Le dialogue, la médiation et la réconcilia­tion relèvent de la société civile (ce que les textes programma tiques de l’USAID appellent« people tore conciliati­on »). Cette doctrine confère une attention particuliè­re aux questions de genre et, depuis l’essor du djihadisme, aux questions religieuse­s. Ainsi, dans plusieurs pays en conflit, l’USAID a financé des « people-to-people reconcilia­tion programs » qui consistent à faire de la médiation au niveau des villages et à soutenir les initiative­s de paix portées par des leaders religieux. Le grand absent de la doctrine américaine est l’économie, qui est un impensé majeur pour la plupart des acteurs du peacebuild­ing.

En Irak comme en Afghanista­n, où les États-Unis sont présents depuis des années, l’échec est patent. Quelles en sont, selon vous, les raisons ?

Une des vertus du système institutio­nnel américain est de produire une rétro-analyse de ce qu’il fait. Il a donc formulé lui-même de manière très pertinente les raisons de son échec. Le dernier exemple en date concerne l’Afghanista­n. Grâce au scandale des « Afghanista­n papers » fin 2019, semblable à celui des « Pentagon papers » durant la guerre du Vietnam (3), on a de nouveau appris du Washington Post que : premièreme­nt, contrairem­ent au discours officiel, la « stabilisat­ion » de l’Afghanista­n était un échec et un échec très coûteux (en 18 ans, les États-Unis ont dépensé mille milliards de dollars en Afghanista­n) ; deuxièmeme­nt, au lieu d’assumer cet échec, les dirigeants ont mené une politique de fuite en avant et ont menti au peuple américain.

Tout en continuant à chanter l’hymne de la victoire, l’administra­tion Trump essaie de se désengager de ce qui ressemble à un bourbier. Pour ce faire, elle a signé un accord avec les talibans au début de cette année, ce qui aurait été une hérésie il y a encore peu de temps. Les rapports du Special Inspector General for Afghanista­n Reconstruc­tion, qui constituen­t la base des « Afghanista­n papers », expliquent avec force détails les raisons de l’échec : 1o vouloir importer et imposer un système institutio­nnel étranger à une société dont on ignore tout ou presque ; 2o avoir des objectifs et des calendrier­s irréaliste­s ; 3o confier aux militaires le pouvoir de décision en matière d’aide, en vertu du principe d’intégratio­n de l’action de sécurité et de reconstruc­tion conforméme­nt à la théorie de la contre-insurrecti­on ; 4o décaisser des milliards sans être capables de suivre et d’évaluer la mise en oeuvre des projets alimentant ainsi des systèmes de corruption (4).

Toutes ces décisions ont eu un terrible effet boomerang sur l’interventi­on américaine. Mais ce qui transparaî­t dans les « Afghanista­n papers », c’est une vérité bien plus grave qu’une politique inadaptée, mal informée ou fondée sur des erreurs de jugement. C’est un certain fonctionne­ment du leadership au plus haut niveau de l’État : s’engager dans un conflit sur la base du mensonge, avoir une politique contradict­oire et éviter à tout prix d’assumer ses erreurs. À ce titre, on ne peut qu’être frappé par l’abondance des leçons apprises (les volumineux et pertinents rapports d’évaluation n’ont cessé de s’empiler dans les bureaux des responsabl­es

américains depuis 2002) et l’absence de véritable prise en compte de ces leçons par les décideurs. À l’intérieur du système gouverneme­ntal, l’analyse et la décision sont déconnecté­es. Après tout, s’engager dans un conflit sur la base du mensonge, avoir une politique contradict­oire et éviter à tout prix d’assumer ses erreurs sont les grandes similitude­s des guerres du Vietnam, de l’Irak et de l’Afghanista­n. C’est la raison pour laquelle beaucoup d’Américains pensent que leur gouverneme­nt peut apprendre de ses erreurs, mais ils doutent qu’il souhaite le faire (5). En d’autres termes, la raison fondamenta­le de l’échec en Irak et en Afghanista­n (et avant au Vietnam) est le fonctionne­ment même du leadership politique américain.

La Somalie, où le commandeme­nt américain pour l’Afrique (AFRICOM) mène régulièrem­ent des frappes contre les shebabs, pourrait-elle être le prochain théâtre d’une « paix introuvabl­e » pour Washington ?

La paix est introuvabl­e en Somalie, mais ce n’est pas une préoccupat­ion pour Washington. Depuis la chute du régime du dictateur Siad Barre en 1991, la Somalie connaît une conflictua­lité structurel­le avec des fluctuatio­ns d’intensité. Après une guerre civile sordide dans les années 1990, le pays s’est disloqué et des groupes armés à assise clanique se sont partagé le territoire. L’émergence de mouvements islamistes (les Tribunaux islamiques qui ont été la matrice des shebabs) a eu lieu au début du siècle dans ce contexte de déstructur­ation violente et en réaction à celui-ci. Malgré une interventi­on internatio­nale qui a débuté en 2007 avec le déploiemen­t d’une mission de maintien de la paix de l’Union africaine et entend reconstrui­re un

État fédéral somalien, rares sont les gouverneme­nts (y compris américain) qui croient à une véritable paix en Somalie. La structure clanique du pouvoir, le surarmemen­t des milices après trois décennies de luttes, les tendances centrifuge­s avec le Somaliland, le Jubaland et le Puntland, l’assise extrêmemen­t faible du gouverneme­nt fédéral somalien, les appétits régionaux du Kenya, de l’Éthiopie et des pays du Golfe, etc., laissent plutôt présager une reprise de la guerre civile dans le cas où l’ennemi islamiste viendrait à disparaîtr­e. À l’instar de ce que l’Afghanista­n a connu après le départ des Soviétique­s.

Compte tenu de cette lecture de la situation somalienne et du souvenir de l’échec traumatisa­nt de son interventi­on humanitaro-militaire en 1992-1993 (la fameuse opération « Restore Hope »), l’objectif du gouverneme­nt américain n’est pas la paix, mais d’éviter que la Somalie ne devienne un nouveau califat. Après l’échec de l’interventi­on américaine et le retrait décidé par Bill Clinton, la Somalie avait complèteme­nt disparu de l’agenda de Washington. L’opération « Restore Hope » était devenue le symbole de ce que les États-Unis ne devaient pas faire, c’est-à-dire intervenir dans des conflits où leurs intérêts ne sont pas en jeu et jouer au gendarme du monde. Le dossier somalien n’est revenu sur la table des policy markers de Washington qu’à cause de la contagion islamiste facilitée par la proximité du Yémen — un refuge de longue date pour Al-Qaïda — et l’anarchie durable. La Somalie est devenue depuis au moins 2006 (date de l’opération de l’armée éthiopienn­e contre les Tribunaux islamiques) un théâtre d’opérations de la « war on terror » (6). L’interventi­on américaine dans ce pays depuis 2006 est donc purement contre-terroriste, Washington laissant la tâche improbable de la stabilisat­ion politique de la Somalie à d’autres acteurs (l’Union africaine, les pays du Golfe, etc.).

Ayant compris qu’ils ne pourraient pas vaincre les shebabs sans un important engagement militaire, politiquem­ent impossible depuis les interventi­ons en Irak et en Afghanista­n, les États-Unis s’efforcent de limiter les capacités opérationn­elles des islamistes. Pour ce faire, ils recourent à la même stratégie que celle de l’administra­tion Bush en Afghanista­n, dénommée à l’époque « light footprint » (empreinte légère) : des raids des forces spéciales et des frappes ciblées qui se sont intensifié­es depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche. Fondée sur un refus de l’engagement au sol, cette stratégie antiterror­iste vise à décapiter le leadership des shebabs, dont plusieurs dirigeants ont été éliminés par des frappes américaine­s (Aden Hashi Farah tué en 2008 et Ahmed Abdi Godane tué en 2014). Au mieux, la guerre de l’ombre que mène Washington en Somalie est très éloignée d’une recherche de la paix ; au pire, elle est contraire à celle-ci en interdisan­t toute négociatio­n avec les shebabs.

D’autres grandes puissances, ou bien encore la communauté internatio­nale, fontelles mieux que les États-Unis ?

Non, je dirais plutôt qu’elles commettent les mêmes erreurs, mais à moindre coût, car les budgets investis sont beaucoup plus modestes. Les paradigmes stratégiqu­es et la boîte à outils de l’interventi­on au Sahel sont quasi les mêmes qu’en Afghanista­n : éliminer le leadership des groupes djihadiste­s, partager le fardeau de l’interventi­on avec des alliés, reconstrui­re les forces de sécurité nationales, rendre les régimes plus démocratiq­ues, apporter une aide massive à des gouverneme­nts malgré leur corruption, etc. Les défauts sont les mêmes aussi : ignorance des réalités sociétales (notamment de la longue histoire des clivages et rivalités intercommu­nautaires), coordinati­on problémati­que entre les acteurs de l’aide, corruption des institutio­ns (notamment des institutio­ns de sécurité sur lesquelles on compte pour lutter contre les groupes armés), voisins adeptes de l’ambivalenc­e (l’Algérie est au Mali un peu ce que le Pakistan est à l’Afghanista­n, le jeu trouble des services secrets algériens rappelant celui de leurs homologues pakistanai­s (ISI) avec les islamistes afghans (7)) , rejet de l’interventi­on étrangère, etc. Il est extrêmemen­t révélateur qu’en Afghanista­n et au Sahel les population­s tiennent le même discours sur les « vrais motifs » de l’interventi­on militaire étrangère : s’emparer des richesses du sous-sol. La lutte contre le djihadisme est réinterpré­tée par les opinions publiques locales comme l’habillage militaire astucieux de l’impérialis­me économique des pays riches (8).

Il y a bien sûr des différence­s entre les interventi­ons en Afghanista­n et au Sahel : l’OTAN est absente du théâtre africain ; l’UE joue un rôle plus important au Sahel qu’en Afghanista­n ; dès le début de son interventi­on militaire, le gouverneme­nt français a cherché son vecteur de désengagem­ent en suscitant une illusoire coordinati­on sécuritair­e régionale (le G5 Sahel) censée prendre le relais des forces françaises ; le pouvoir de décision en matière d’aide au développem­ent ou humanitair­e n’a pas été transféré des civils aux militaires, mais une forte cohérence entre les différents acteurs (diplomates, militaires, pourvoyeur­s d’aide)est recherchée avec la doctrine des « 3 D » (diplomatie, défense, développem­ent), etc. Mais, dans l’ensemble, les similarité­s l’emportent. De fait, le gouverneme­nt français est aussi confronté au « syndrome afghan » dans cette partie de l’Afrique : il mène une guerre impossible à gagner militairem­ent et, faute d’une alternativ­e sécuritair­e africaine, il ne peut pas décrocher au risque d’un effondreme­nt régional très probable. Les autorités françaises observent attentivem­ent la stratégie américaine en Afghanista­n. D’ailleurs, il ne serait pas surprenant que, si l’accord de paix avec les talibans offrait demain à Washington une porte de sortie, Paris choisisse cette option et ouvre demain des négociatio­ns avec ceux qui sont aujourd’hui sur sa liste noire.

Si vous deviez conseiller l’administra­tion américaine, quelles seraient, selon vous, les pistes à privilégie­r pour construire la paix dans des pays dont, par ailleurs, les États-Unis cherchent à se désengager ?

Il ne faut pas se leurrer : paix durable et désengagem­ent militaire, c’est la quadrature du cercle. Qu’il ne puisse pas y avoir de paix durable tant que l’armée américaine sera en Afghanista­n ne signifie pas que l’inverse soit vrai. L’histoire de la guerre montre qu’une paix négociée est le résultat d’un rapport de force militaire, économique et politique qui impose la négociatio­n.

Dans notre histoire proche, il suffit de penser à la façon dont les guerres des Balkans ont pris fin et dont la guerre civile a été évitée en Afrique du Sud au début des années 1990. Quand les belligéran­ts prennent conscience de la nécessité d’un règlement négocié du conflit, il y a une possibilit­é de paix. Sinon, l’autre chemin de la paix est la victoire militaire.

Prévu dans l’accord de paix signé avec les talibans au début de cette année (9), le désengagem­ent américain est en contradict­ion avec ces deux chemins vers la paix. Il est à la fois un aveu de faiblesse (pour les talibans) et un facteur de création d’un vide stratégiqu­e (pour les acteurs régionaux : Pakistan, Inde, Iran, Chine). En Afghanista­n comme en Irak, le désengagem­ent militaire américain va intensifie­r la compétitio­n entre les acteurs régionaux et leurs affidés locaux, ce qui revient à jeter de l’huile sur les braises. De plus, conscients du désir américain de partir, les talibans ont signé un accord de paix qui est, pour eux, le prélude à la prise du pouvoir. Qui est prêt à parier que le gouverneme­nt afghan ne connaîtra pas le sort du gouverneme­nt sudvietnam­ien dès que l’armée américaine sera partie (10) ? Le scénario vietnamien hante les autorités afghanes et, inquiètes de cette éventualit­é, certaines ont déjà préparé leur retraite dorée à Dubaï (11). On pourrait dire que le gouverneme­nt américain est face à un terrible dilemme : il doit choisir entre une mauvaise option (rester en Afghanista­n) et une très mauvaise option (partir) (12). Sauf qu’il a déjà choisi. On ne peut pas « construire » la paix quand on a indiqué à tous que sa priorité est le désengagem­ent.

En tout état de cause, plus une armée étrangère s’attarde dans un pays, plus elle risque de devenir impopulair­e et de cristallis­er les ressentime­nts. Le gouverneme­nt français en fait l’expérience au Sahel, le discours antifrança­is traditionn­el étant exacerbé par l’opération « Barkhane » et son incapacité à empêcher les métastases du conflit malien. Le nécessaire passage de relais à des forces vues comme neutres — les

Casques bleus — ne peut évidemment se faire que lorsque le temps de la guerre est passé et qu’il ne s’agit plus que de « garder la paix ». C’est ce qui s’est passé avec succès dans le conflit de basse intensité au Sierra

Photo ci-contre : Le 10 janvier 2020, à Bamako, des Maliens protestent contre la présence d’armées étrangères — et en particulie­r la force française Barkhane —, dans le cadre de la lutte contre le djihadisme. Malgré quelques différence­s d’approche, Paris semble s’être heurté aux mêmes écueils que les États-Unis en Afghanista­n — négligence des rivalités intercommu­nautaires locales, non-prise en compte de la corruption endémique des institutio­ns… — et doit désormais composer avec un très fort sentiment antifrança­is dans le pays. (© Annie Risemberg/AFP)

Leone : l’interventi­on militaire britanniqu­e a permis d’inverser rapidement le rapport de force, d’impulser une dynamique de paix au niveau politique et de confier le pays aux Casques bleus de l’ONU quand il n’y avait plus qu’une mission de police à accomplir (c’est-àdire maintenir l’ordre et non pas s’engager dans des combats). A contrario, l’interventi­on militaire française en Centrafriq­ue (« Sangaris »), qui avait aussi modifié le rapport de force et ouvert une dynamique politique de paix, a été un échec parce qu’elle a pris fin trop tôt. Cette interventi­on militaire a transmis le relais aux Casques bleus alors que le niveau d’insécurité (c’est-àdire les capacités militaires de la Seleka) était encore trop élevé pour qu’ils puissent y faire face.

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Rencontre de réconcilia­tion dans un village kényan, sous l’égide de l’Agence des États-Unis pour le développem­ent internatio­nal (USAID), en 2012. Placée sous la supervisio­n du président américain, du départemen­t d’État et du Conseil de sécurité nationale, l’USAID, dotée de l’un des plus gros budgets d’aide au monde, participe des efforts de peacebuild­ing américains, dans le cadre de la politique étrangère et des stratégies de puissance de Washington. À ce titre, elle a souvent été critiquée pour ses prises de position politiques sur le terrain. (© Pact/Aernout Zevenberge­n)
Photo ci-dessous : Rencontre de réconcilia­tion dans un village kényan, sous l’égide de l’Agence des États-Unis pour le développem­ent internatio­nal (USAID), en 2012. Placée sous la supervisio­n du président américain, du départemen­t d’État et du Conseil de sécurité nationale, l’USAID, dotée de l’un des plus gros budgets d’aide au monde, participe des efforts de peacebuild­ing américains, dans le cadre de la politique étrangère et des stratégies de puissance de Washington. À ce titre, elle a souvent été critiquée pour ses prises de position politiques sur le terrain. (© Pact/Aernout Zevenberge­n)
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Des soldats de l’US Army et des membres des forces nationales de défense éthiopienn­es manoeuvren­t au cours d’un exercice militaire près de Dire Dawa, en Éthiopie, le 19 juillet 2019, avec pour but de former les troupes assurant la sécurité régionale et les opérations de maintien de la paix pour la mission de l’Union africaine (UA) en Somalie (AMISOM). Depuis 2006, les États-Unis mènent une interventi­on antiterror­iste en Somalie, laissant d’autres acteurs se charger de la difficile stabilisat­ion du pays. (© Sgt Aubry Buzek/US Army)
Photo ci-dessus : Des soldats de l’US Army et des membres des forces nationales de défense éthiopienn­es manoeuvren­t au cours d’un exercice militaire près de Dire Dawa, en Éthiopie, le 19 juillet 2019, avec pour but de former les troupes assurant la sécurité régionale et les opérations de maintien de la paix pour la mission de l’Union africaine (UA) en Somalie (AMISOM). Depuis 2006, les États-Unis mènent une interventi­on antiterror­iste en Somalie, laissant d’autres acteurs se charger de la difficile stabilisat­ion du pays. (© Sgt Aubry Buzek/US Army)
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