Les recruteurs ne voient pas la RQTH comme avantageuse
Ayant perdu mon emploi en raison de la crise du coronavirus, je recherche un poste de chargée de projet communication, 100 % en télétravail, car ma maladie, la fibromyalgie, ne me permet plus de conduire. Pour retrouver un travail, je multiplie les candidatures spontanées, et j’ai tourné une vidéo. C’est aussi une manière de dédramatiser le handicap. Je ne cache pas mon statut et fait mention de ma RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé), même si je dois dire que cela n’a jusqu’ici pas été déclencheur d’opportunités dans mon parcours. Les recruteurs ne voient pas la RQTH comme avantageuse, méconnaissent les aides et craignent le coût des aménagements ou le manque de disponibilité de la personne. Mais je ne veux pas y renoncer. Je pense qu’il ne faut pas renier son handicap, il fait partie de nous. L’important est d’avoir confiance et d’en parler de manière positive.