La revalorisation des pensions de retraite
En octobre, votre pension pourrait bien augmenter… ou baisser !
En cause : des retards dans les calculs des revalorisations de janvier. CE QUI ÉTAIT PRÉVU EN JANVIER
Les pensions de retraite font normalement l’objet d’un ajustement une fois par an, en janvier. Cette année, le calendrier de revalorisation a connu quelques péripéties qui ont retardé la réévaluation de certaines pensions. En janvier, il était ainsi prévu de réévaluer de 1 % les pensions jusqu’à 2 000 € brut (retraite de base plus les complémentaires) pour compenser l’inflation. Les autres devaient se voir
appliquer un taux de hausse moins élevé, à 0,3%. Pour les retraités touchant une pension située entre 2 000 et 2 014 € brut, des taux de revalorisation intermédiaires ont été imaginés (de 0,8 %, 0,6 % et 0,4 %).
UNE REVALORISATION RETARDÉE
Cette revalorisation concerne toutes les pensions de base, sauf celles des avocats.
Elle avait été décidée en décembre 2019 mais n’a pas été mise en oeuvre, comme elle le devait, en janvier 2020. L’assurance retraite n’a pas eu le temps d’identifier les retraités se trouvant dans les taux intermédiaires, qui n’ont pas pu profiter de l’augmentation de leur pension. Du fait de la non-application de ces taux en janvier, un nouveau calcul
était prévu, et la revalorisation devait se faire sur les pensions du mois d’avril, distribuées début mai. Mais cette dernière a dû être reportée à cause de la crise sanitaire.
QUI Y PERD, QUI Y GAGNE ?
> Les retraités à qui on a appliqué le taux de 1 %, mais qui devaient en réalité bénéficier d’une hausse moindre, n’auront pas à rendre le trop-perçu des mois précédents. En revanche, ils verront leur pension baisser de quelques euros ou dizaines d’euros à partir d’octobre.
> Les retraités ayant eu une revalorisation de 0,3%
alors qu’ils avaient droit à plus (0,4 %, 0,6 %,
0,8 % ou 1 %) verront leur pension croître. En outre, ils percevront les sommes qui auraient dû être reçues les mois précédents.