Tableau de bord Arabie saoudite – Force aérienne
Branche indépendante des forces armées saoudiennes depuis 1981, la défenseaériennedisposedemoyensconsidérables et mis en réseau dans le cadre du système Peace Shield, opérationnel depuis le milieu des années 1990. Son évolution est constante, et il s’appuie sur une série de sous-systèmes achetés antérieurement, dont l’intégration s’est cependant révélée délicate. Celle des flux de données issus des AWACS a ainsi été annoncée en 2015. Le système doit également permettre, à terme, une intégration des défenses aériennes des pays du Conseil de coopération du Golfe. Le segment de détection au sol de Peace Shield comprend 17 radars 3D FPS-117(V)3 et de 9 à 13 TPS-43 transportables (selon les sources), ainsi que des TPS-72. Les informations recueillies alimentent cinq centres opérationnels (Dhahran, Taif, Tabuk, Khamis Mushayat et Al-kharj), des centres de secteur dans chaque base aérienne, de même que le quartier général, à Riyad.
Sur le plan des effecteurs, l’arabie saoudite est dotée depuis les années 1960 de missiles Hawk, ensuite modernisés au standard I-hawk. Elle maintiendrait opérationnelles dix batteries. À la suite de la guerre du Golfe, elle a acquis 11 batteries de missiles Patriot PAC-2, puis des PAC-3 ; les Patriot les plus anciens vont être modernisés. Riyad s’est également vu autoriser à acheter, pour 15 milliards de dollars, le système antimissile THAAD. L’offre compte 44 lanceurs, 16 postes de commandement, sept radars, de même que 360 missiles. Dans le même temps, des négociations étaient également conduites avec la Russie, pour quatre bataillons de S-400, pourunevaleurdedeuxmilliardsdedollars.riyadmaintientensusdesbatteries Oerlikon de 35 mm, dont certaines sont reliées au Peace Shield.