HISTORIQUE
Au milieu des années 2000, l’australie lance la compétition SEA 1400 (qui devient ensuite SEA 4000) afin de remplacer ses frégates antiaériennes de la classe Adelaide. C’est Navantia qui est sélectionné et trois bâtiments sont commandés en 2007 en vue d’une construction modulaire (31 blocs par navire) sur place. La quatrième unité, prévue en option, ne sera pas mise en chantier. La tête de classe est mise sur cale en septembre 2012 pour être admise au service actif, avec retard du fait d’erreurs de construction, le 22 septembre 2017. Le Brisbane est quant à lui mis sur cale en février 2014 et le Sydney en novembre 2015. Si les Hobart sont dérivées des Alvaro de Bazan espagnoles, elles s’en distinguent sur plusieurs points. Leur propulsion est plus puissante, ce qui se traduit extérieurement par une cheminée avant légèrement différente (à l’instar de la F-105 espagnole) et dont la signature thermique a été réduite.
Elles bénéficient également de systèmes radars secondaire et ESM plus avancés, ainsi que d’une antenne sonar remorquée, en plus du sonar de coque. Leur Aegis est également plus évolué de manière native (SPY-1D(V), optimisé pour la lutte littorale, au lieu du SPY-1D). Si elles conservent un armement semblable à celui des bâtiments espagnols (48 silos verticaux Mk41, 8 missiles Harpoon), elles sont également dotées en sus d’un CIWS Phalanx et de deux canons de 25 mm et elles reçoivent le Mod.4 du canon Mk45 de 127 mm. Leurs capacités aéronautiques sont en revanche inchangées. Dotés d’une propulsion optimisée pour la réduction de la signature sonore et d’une architecture furtive, les Hobart sont susceptibles d’évoluer dans le temps (voir ci-contre).