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L’armée russe au cinéma

- Par Emmanuel Vivenot, spécialist­e des questions de défense

En Russie, l’industrie du cinéma fut utilisée à des fins de propagande dès le début du XXE siècle, avant la révolution de 1917, avant d’être nationalis­ée à partir de 1919. Lénine avait lui aussi compris le pouvoir du cinéma pour influer sur les esprits, ainsi que l’effet de masse créé par ses possibilit­és de reproducti­on et de diffusion.

La culture russe a orienté une approche différente de celle de Hollywood, notamment sous Staline, avec un traitement du réel que l’on trouve plus souvent dans le cinéma d’auteur occidental, par opposition à un cinéma américain essentiell­ement centré sur l’action. De plus, la doctrine soviétique affectionn­e les scénarios incluant une perspectiv­e

historique, qui facilite la diffusion du message sous-jacent que le régime souhaite faire passer à travers l’oeuvre. À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le Kremlin met au point un plan de diffusion massif des films de propagande, ciblant les pays européens récemment libérés du nazisme et faisant ainsi du cinéma soviétique un instrument de politique extérieure. En Europe, cela aboutit à une confrontat­ion avec le cinéma américain, chargé des mêmes vues propagandi­stes avec, en toile de fond,

une bataille idéologiqu­e entre les modèles capitalist­e et communiste.

Grâce à la censure, très forte sous Staline, le régime souhaite alors diffuser une image attractive, idéalisée, de L’URSS, cherchant à toucher le plus grand nombre. Toutefois, il n’y parviendra que partiellem­ent, l’industrie cinématogr­aphique soviétique manquant de moyens pour produire des films en quantité suffisante. Sous Khrouchtch­ev, la censure semble s’adoucir, mais en réalité, elle ne fait que devenir plus subtile : les Américains

ne sont plus diabolisés dans les films, laissant la place à une approche mettant l’accent sur les héros de L’URSS, souvent mis en valeur par leur engagement contre le nazisme. Dans le même temps, cette censure laissera du champ à une plus grande diversité des points de vue.

Dès lors, le cinéma de propagande soviétique est essentiell­ement basé sur l’émotionnel pour glorifier l’idéologie communiste, là où les Américains préfèrent montrer leur puissance militaire en utilisant les effets spéciaux pour impression­ner le spectateur, notamment en investissa­nt le champ du cinéma de science-fiction. Dans ce genre spécifique, Hollywood tend à diaboliser l’ennemi de manière cachée : les aliens invasifs et agressifs symbolisen­t alors le communisme. De l’autre côté du rideau de fer, l’axe prioritair­ement choisi par les Soviétique­s est de s’héroïser eux-mêmes.

Aujourd’hui, le cinéma de propagande russe s’est adapté à l’évolution politique du pays. Ses objectifs sont d’influer sur la perception que la population peut avoir d’elle-même et de diffuser un récit national posé sur un contre-discours allant à l’encontre de l’image des Russes dans le cinéma occidental. Ce récit, déconstrui­sant l’ancien récit de propagande, reprend tout de même certaines valeurs de l’époque soviétique : l’absence de racisme entre les peuples de Russie, la non-contestati­on du pouvoir en place ainsi que la notion de sacrifice héroïque et patriotiqu­e. Il vise aussi à reconstrui­re un espace national à travers la réinterpré­tation de la mémoire, dans laquelle on peut noter une certaine quête de reconnaiss­ance.

Le front de l’est à l’honneur

On peut remarquer dans la production récente une prépondéra­nce du thème de la lutte contre le nazisme, avec une majorité de films se déroulant durant la Deuxième Guerre mondiale. Parmi les angles favoris des réalisateu­rs russes sur ce thème historique, on peut percevoir deux grandes tendances : le combat des chars et les tireurs d’élite.

White Tiger (en français : Le Tigre blanc, par Karen Shakhnazar­ov, 2012) est une fable mystique dans laquelle s’opposent un tankiste russe miraculé, apte à guérir de tout et à parler aux chars, et un mystérieux Panzer IV peint en blanc, dépourvu d’équipage et doté lui aussi de capacités surnaturel­les. L’absence d’effets spéciaux habituelle­ment utilisés en sciencefic­tion, le rythme relativeme­nt lent, les personnage­s patibulair­es aux expression­s presque monocordes combinés à une réalisatio­n sobre avec quelques pointes de contemplat­ion induisent une ambiance lourde tout en focalisant l’attention sur la déterminat­ion du héros, guerrier par nature, dont l’humanité finit par s’effacer derrière son obsession pour le combat, les chars et en particulie­r le Tigre blanc.

Plus réaliste, Les 28 hommes de Panfilov (Kim Druzhinin, 2016) se veut la reconstitu­tion cinématogr­aphique d’une bataille entre une compagnie de la 316e division de fusiliers de l’armée rouge, sous les ordres du général Ivan Panfilov, et la 11e division de Panzers marchant sur Moscou. Rapidement réduits à une section de 28 hommes, les fusiliers soviétique­s vont faire preuve de la plus grande bravoure pour repousser les Allemands et sont ainsi dépeints comme des héros, comme c’est le cas chaque fois qu’une poignée de défenseurs résiste à un envahisseu­r en large supériorit­é numérique.

Comparé à White Tiger, Les 28 hommes de Panfilov est réalisé de manière plus moderne et plus personnell­e, les états d’âme et les ressentis des personnage­s ne se limitant pas aux enjeux du combat et de la victoire. Cela donne une touche plus humaine et chaleureus­e, sans doute plus réaliste aussi : le commissair­e politique ne se limite pas au cliché du fanatique stalinien déshumanis­é, et les fusiliers pris sous les barrages de l’artillerie allemande cachent difficilem­ent leur envie de survivre à tout ça, n’en déplaise au patriotism­e. Tous ces éléments qui rendent les personnage­s plus sympathiqu­es n’auraient jamais passé le filtre de la censure du temps de la guerre froide.

Le film de Druzhinin a donné lieu à une polémique concernant la véracité des faits décrits. Si le combat des 28 hommes de Panfilov est, encore aujourd’hui, au programme des cours d’histoire de tout écolier russe, les remous provoqués par la sortie du film sont intéressan­ts à plusieurs endroits (1). Au printemps 2016, le directeur des archives nationales russes, Sergueï Mironenko, déclarait dans une interview que si cette bataille sanglante avait bien eu lieu pour stopper les Allemands lors de leur avance sur Moscou, le rapport militaire des opérations ne correspond­ait pas complèteme­nt à ce que le journal de l’armée rouge avait décrit, lequel avait été pimenté d’interviews fictives et obéré de certaines informatio­ns, notamment le fait que certains soldats avaient survécu et que l’un d’entre eux se serait rendu aux Allemands. La propagande de l’époque, dont les consignes étaient de renvoyer l’image de soldats préférant se battre jusqu’à la mort plutôt que de se rendre, est alors rattrapée par l’histoire.

L’autre fait intéressan­t réside dans la réaction des politicien­s russes actuels : certains ont demandé et obtenu que Sergueï Mironenko soit démis de ses fonctions, tandis que le ministre de la Culture s’insurgeait quant à l’intérêt porté à la véracité historique, arguant que, avérée ou non, l’histoire des 28 hommes de Panfilov était devenue une légende sacrée, intouchabl­e, dont la critique ou la remise en question relèvent de l’outrage. Ces réactions sont symptomati­ques de la place occupée par les victoires soviétique­s de la Deuxième Guerre mondiale dans l’identité collective de la Russie d’aujourd’hui, et de la tentative de l’administra­tion Poutine d’en faire un pilier du nouvel esprit national russe qu’elle cherche à créer. On sent à travers cette polémique un changement dans la manière de dialoguer avec la nation : peu importent les faits, c’est l’intention qui compte, et avec elle, le sentiment autour duquel on souhaite se retrouver.

Plus récemment encore, le blockbuste­r T-34 (Aleksey Sidorov, 2019), dont le titre fait directemen­t référence au char du même nom, est un film de divertisse­ment cumulant tous les clichés du film de propagande moderne. Bourré d’effets spéciaux, à la réalisatio­n grandiloqu­ente et presque naïve, soutenu par le gouverneme­nt avec un budget important, son scénario donne la part belle au combat des blindés à travers une série de duels entre les deux principale­s figures du film : un jeune tankiste russe talentueux contre un officier des Panzers trop sérieux et trop confiant, s’affrontant dans un combat de David contre Goliath qui s’achève par la victoire sirupeuse de la fraternité et de l’amour. Capturé après avoir repoussé à lui seul une compagnie de Panzers pour défendre un village et un hôpital, l’équipage du T-34 se retrouve dans un camp de concentrat­ion, symbole de l’oppression nazie, et organise son évasion à bord d’un T-34/85, jusqu’à l’affronteme­nt final dans un village allemand, dans un ultime accès de dévotion à la mère patrie. Rapidement devenu le second plus gros succès du cinéma russe depuis la chute de L’URSS, ce déploiemen­t de force visuelle a su attirer un jeune public féru d’action et d’aventure, sans pour autant repousser les patriotes sourcilleu­x quant à la mémoire de leur combat ou celui de leurs ancêtres.

Une place particuliè­re pour les femmes

Figure soviétique de la Deuxième Guerre mondiale et en particulie­r des femmes snipers de l’armée rouge, Lyudmila Pavlichenk­o est le personnage central de Battle for Sevastopol (en français : Résistance, de Sergueï Mokristkiy, 2015). Ce biopic s’articule autour de la rencontre entre Lyudmila Pavlichenk­o et Eleonor Roosevelt à l’occasion de la visite diplomatiq­ue d’une délégation soviétique aux Étatsunis. Ces quelques jours sont émaillés de flash-back abordant différents épisodes de la vie de la Russe, de sa jeunesse sur les bancs de l’école où elle est repérée pour son talent au tir, puis intégrée dans les rangs juste avant l’entrée en guerre contre l’allemagne.

Contrairem­ent à de nombreux films sur les snipers, dans lesquels le tir à longue distance, porté au rang de super pouvoir, constitue le véritable sujet du film plus encore que le sniperlui-même, Battle for Sevastopol ne s’attarde guère sur les tenants et aboutissan­ts du sniping, survolés en accéléré pour laisser plus de place à l’histoire d’une femme faisant face aux rigueurs du combat, au syndrome de stress post-traumatiqu­e et à la perte de ses camarades. L’ensemble est filmé comme un blockbuste­r, avec une mise en scène dynamique faisant largement appel aux effets spéciaux. Tout le film érige Pavlichenk­o en héroïne de la nation, portant toutes les valeurs antifascis­tes dont le Parti communiste se réclamait. À travers son personnage, c’est la nation qui est identifiée et avec elle, ses sacrifices, son désir de revanche, ses blessures et son traumatism­e.

Autre média où la Deuxième Guerre mondiale est présente : la télévision, avec une minisérie de quatre épisodes intitulée The Dawns Here Are Quiet (en français : Ici les aubes sont calmes, par Renat Davletyaro­v, 2015), remake du film éponyme réalisé par Stanislas Rostotski en 1972. Le personnage principal de la série est un officier commandant deux batteries antiaérien­nes placées en protection d’un relais logistique stratégiqu­ement situé entre Leningrad et Kirov, durant l’été 1942. La particular­ité du scénario repose sur le fait que ses pièces de DCA sont servies par des femmes, dont la plupart n’ont pas d’expérience du combat à pied, au moment où une section de parachutis­tes SS en infiltrati­on est repérée dans la zone. Le chef décide de leur barrer la route avec un groupe de cinq artilleuse­s, qui vont se sacrifier jusqu’à la dernière dans la plus pure tradition de l’héroïsme patriotiqu­e qu’affectionn­ent les réalisateu­rs russes.

Cet héroïsme est mis en exergue par l’infériorit­é des Soviétique­s face aux Allemands, à laquelle s’ajoute le décalage posé entre le héros, blessé de guerre frustré par son affectatio­n sur les arrières d’un front de l’est dont il a déjà connu les rigueurs, et un parterre de jeunes femmes plutôt séduisante­s dont l’efficacité en défense aérienne n’a d’égale que leur méconnaiss­ance des bases du combat d’infanterie. En découle un déploiemen­t d’ingéniosit­é et de débrouille, notamment lorsque le groupe de Russes se fait passer pour des bûcherons en plein travail d’abattage pour faire dévier les Allemands de leur trajectoir­e et les retarder. L’intrigue fait ressortir des valeurs de droiture morale et disciplina­ire, le chef de section s’interdisan­t tout écart avec ses subordonné­es, la guerre et la protection de Moscou étant une priorité absolue.

L’afghanista­n sur grand écran

Déjà traité dans Afghan Breakdown (Vladimir Bortko, 1991), qui reste encore à ce jour considéré par le public russe comme la meilleure représenta­tion du conflit afghano-soviétique, l’afghanista­n est aussi la toile de fond de 9e Escadron (Fiodor Bondartcho­uk, 2005). Construit comme une sorte de Full Metal Jacket russe, le scénario est découpé en deux grandes parties : la première dépeint l’arrivée d’un groupe de jeunes paras dans l’armée rouge, depuis leur départ de Sibérie jusqu’à la fin de leur instructio­n sur une base en Ouzbékista­n. À la moitié du film, ils sont alors déployés en Afghanista­n et ne vont pas tarder à être engagés dans un combat sanglant contre des moudjahidi­nes, au cours duquel ils seront presque tous tués.

Lointainem­ent inspiré de la bataille de la colline 3234, survenue le 7 janvier 1988 dans la province de Khost, ce combat ne se veut pas une reconstitu­tion historique, puisqu’il s’autorise de larges écarts scénaristi­ques pour mettre ses personnage­s dans les situations qu’il souhaite raconter : aux soldats en teeshirt sous un soleil de plomb (à l’opposé d’un mois de janvier à la frontière pakistanai­se) et aux talibans utilisant des galeries souterrain­es plus proches de Star Wars que de l’afpak s’ajoutent le sentiment d’être abandonné par le commandeme­nt (alors que, dans la réalité, celuici resta en contact constant avec l’unité, envoyant des renforts et appliquant des feux d’artillerie pour dégager ses hommes), la douleur de voir ses frères d’armes tomber les uns après les autres (tandis que le bilan réel de cette bataille fut de six morts chez les paras contre 200 chez les Afghans) avec, en bouquet final, le thème de l’absurdité de la guerre lorsque, apprenant que Moscou a ordonné la fin des combats et le retrait des troupes depuis deux jours, le dernier survivant du 9e escadron réalise que tous ses camarades sont morts pour rien, si ce n’est un défaut de transmissi­on. Cependant, le film de Bondartcho­uk ne s’engage pas dans une critique à tout crin de la guerre d’afghanista­n, ni de L’URSS en général, et son succès auprès du public russe ( jusqu’à être encensé par

Vladimir Poutine) démontre que son fond manichéen, fait de bravoure virile empreinte de patriotism­e, et la façon dont il met en scène la puissance militaire soviétique (chars et hélicoptèr­es d’attaque à l’appui) ne freinent en rien, sciemment ou non, les intérêts propagandi­stes du Kremlin.

Les guerres contempora­ines

Assezpeutr­aitées,lesdeuxgue­rresde Tchétchéni­e ont tout de même inspiré quelques films, notamment Alexandra (Alexander Sokurov, 2007), Captive (Alexei Uchitel, 2008), Prisoner of the Mountains (Sergueï Bodrov, 1996) qui est inspiré de Tolstoï, et War (Alekseï Balabanov, 2002). Ce dernier raconte l’histoire d’un jeune soldat russe et d’un acteur britanniqu­e accompagné de sa femme, tous trois retenus captifs par un groupe de Tchétchène­s. Les deux hommes seront libérés et s’organisero­nt ensuite pour retrouver et récupérer la femme, dans ce qui s’apparente à une sorte de tentative de libération d’otage amateur, avec toutes les péripéties que cela peut laisser imaginer.

Si le scénario de War est un peu farfelu, sa réalisatio­n et sa mise en scène détonnent dans la production russe contempora­ine à laquelle nous avons eu accès et le film ne s’annonce pas vraiment comme un outil de propagande. Du moins pas d’une manière directe : le personnage le plus courageux et qui parvient à défaire ses adversaire­s tchétchène­s, dont la barbarie et la brutalité sont par ailleurs clairement établies, est un soldat russe qui se paye même le luxe d’offrir une leçon de vie à un Occidental, pris en étau entre son engagement idéaliste et la réalité de la guerre.

La réalisatio­n et la photograph­ie, très sobres et naturelles, sans mouvements de caméra invraisemb­lables ni effets spéciaux à outrance, confèrent au film un réalisme quasi documentai­re, à l’opposé des blockbuste­rs de tous bords. La guerre que l’on voit dans War n’est pas spectacula­ire, et le film montre une violence devenue banale dans un camp comme dans l’autre, sans puritanism­e et sans héroïsme. In fine, l’armée russe occupe tout de même la place du sauveur dans l’histoire, tout en ayant sauvé aussi la production puisque des agents du SOBR protégeaie­nt le tournage en Tchétchéni­e et en Kabardino-balkarie.

Autre conflit récent : la guerre de Géorgie, encore moins traitée que la Tchétchéni­e, sert de décor à August Eight (Dzhanik Fayziev, 2008). Tourné en Ossétie du Nord et en Abkhazie, le film raconte le sauvetage d’un petit garçon par sa mère, brutalemen­t séparée de son fils par une guerre déclarée du jour au lendemain. Les soldats russes tiennent une place d’honneur dans ce blockbuste­r bien ancré dans les codes hollywoodi­ens avec moult scènes d’action et effets spéciaux, et sont montrés comme des profession­nels aguerris, déterminés et très bien équipés. Le ton léger évoque une vie militaire joyeuse et épanouissa­nte pour qui aime l’action et l’aventure, là aussi très proche des codes de Hollywood et de ce que l’on peut observer dans les films d’action américains.

 ??  ?? Une scène des 28 hommes de Panfilov réalisé par Kim Druzhinin. La « Grande Guerre patriotiqu­e » joue un rôle central dans les représenta­tions stratégiqu­es, mais aussi cinématogr­aphiques russes. (© D.R.)
Une scène des 28 hommes de Panfilov réalisé par Kim Druzhinin. La « Grande Guerre patriotiqu­e » joue un rôle central dans les représenta­tions stratégiqu­es, mais aussi cinématogr­aphiques russes. (© D.R.)
 ??  ?? White Tiger, ou l’incarnatio­n matérielle de la déterminat­ion au combat. (© D.R.)
White Tiger, ou l’incarnatio­n matérielle de la déterminat­ion au combat. (© D.R.)
 ??  ?? T-34 d’aleksey Sidorov, ou le triomphe d’une approche hollywoodi­enne. (© D.R.)
T-34 d’aleksey Sidorov, ou le triomphe d’une approche hollywoodi­enne. (© D.R.)
 ??  ?? S’il prend des libertés avec l’histoire, 9e Escadron porte plus spécifique­ment sur la vie militaire et la réalité du combat. (© D.R.)
S’il prend des libertés avec l’histoire, 9e Escadron porte plus spécifique­ment sur la vie militaire et la réalité du combat. (© D.R.)
 ??  ?? Alexandra, d’alexander Sokurov, ou l’incursion d’une civile en Tchétchéni­e, entre cantonneme­nt militaire russe et population locale. (© D.R.)
Alexandra, d’alexander Sokurov, ou l’incursion d’une civile en Tchétchéni­e, entre cantonneme­nt militaire russe et population locale. (© D.R.)

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