Tout est là, il n’y a qu’à se pencher
« On valorise les ressources renouvelables » : en permaculture, on n’achète pratiquement rien pour le jardin, puisque tout se renouvelle au fil des saisons. Le système, quand il est bien installé, s’équilibre de lui-même. Pour cela, les ressources renouvelables sont en première position.
Utiliser ce qui est renouvelable n’est pas propre à la permaculture. Mais ce qui, ici, fait la différence, c’est que l’on élargit ses recherches à son voisinage, sa communauté, son quartier, pour récupérer des matières premières renouvelables : tontes d’herbe du
voisin, feuilles mortes de la municipalité, fumier de cheval du club hippique proche, fientes de poule d’un élevage des environs, bois broyé de l’entreprise d’élagage… etc. Jean-Claude tire parti de son environnement avec beaucoup d’intelligence.