Méli-mélo, comme dans la nature
Imiter la nature au plus près est l’un des principes fondateurs de la permaculture. À l’état sauvage, rien n’est vraiment séparé, les plantes vivent à l’intérieur de leur écosystème. Alors « on intègre plutôt que l’on sépare ».
Quand on observe ce qu’il se passe dans la nature, on voit que les connexions, les relations entre les éléments sont au moins aussi importantes que les éléments eux-mêmes. L’exemple le plus parlant est celui des champignons et des arbres. La relation symbiotique entre les filaments d’un champignon (les hyphes dont
l’ensemble compose le mycélium) et les radicelles d’un arbre constitue un échange de bons procédés. L’arbre fournit les sucres et les acides aminés produits par la photosynthèse au champignon qui, en retour, lui cède l’azote et le phosphore qu’il peut aller chercher plus profondément dans le sol que le végétal.