Prévenir plutôt que guérir
Les maladies les plus faciles à combattre sont encore celles qui ne se déclarent pas ! Les mesures de prévention sont donc particulièrement intéressantes, d’autant plus qu’elles ne coûtent pas cher à mettre en place.
La panoplie des Xméthodes préventives est plus large que l’éventail de problèmes que le jardinier peut rencontrer. Et tant mieux car, de toute façon, les produits de traitement, même bio, disparaîtront bientôt du commerce (c’est même déjà le cas pour nombre d’entre eux…). La prévention joue à tous les stades d’une culture : avant sa mise en place
(que mettre, quelles variétés choisir, comment semer ou planter ?), pendant sa culture (le suivi) et même après pour éviter les contaminations.
Commencer par limiter les risques
La première méthode consiste à éviter d’exposer les végétaux à de futurs problèmes. Choisissez les plantes qui se plairont parfaitement là où vous voulez les planter, et renoncez aux légumes qui ne trouveraient pas les bonnes conditions chez vous. Cultivez en petits blocs plutôt qu’en parcelles homogènes, mariez les familles botaniques entre elles, et choisissez des variétés résistantes. Mûrir une stratégie de prévention, c’est déjà du jardinage.