Le paillage, à utiliser sans modération
Qu’il soit travaillé en permaculture pure ou simplement en bio, le sol d’un jardin ne doit jamais se trouver à nu, car c’est diviser son potentiel par dix ! Couvrez donc cette terre que je ne saurais voir…
Sous la paille, la vie : le sol du potager gagne à être toujours à l’abri d’une couche organique pour mieux préserver son activité biologique. C’est un cercle vertueux : la couche organique nourrit les plantes en se décomposant et améliore la rétention en eau.
Les cultures sont plus fortes, ombrant à leur tour le sol en le protégeant des intempéries, et en compostant les déchets en place. Petit à petit, le sol devient de plus en plus riche en humus et sa productivité augmente. Mais pour y arriver, il ne faut pas lésiner.
Il n’y a pas que la paille
L’image du jardin en permaculture donne toujours l’impression que le sol est couvert de paille. C’est possible si on dispose de ce matériau en abondance ou pour des raisons esthétiques. Mais ce n’est pas obligatoire. Bien d’autres matériaux peuvent être employés pour couvrir le sol. Les paillages artificiels comme les toiles de paillage ou les paillis minéraux n’ont aucune utilité. En effet, ils ne favorisent pas l’activité biologique, à la différence des paillis qui vont se décomposer. Mélanger les matières sur le sol est une bonne façon de mettre toutes les chances de son côté. En variant les paillis, comme dans une forêt, aucun risque de créer un déséquilibre !