Les conseils de Jean-Roch
Un bon conseil avant de se lancer sur ce genre d’obstacle est d’aller le repérer à pied afin d’en mesurer l’appel, la longueur, la zone de réception, la texture du terrain et la dangerosité.
Adapter sa prise d’élan à la taille de l’obstacle : selon que le saut fasse 2 ou 10 mètres, la vitesse d’appel sera différente.
Le regard a énormément d’importance. Du début à la fin, il doit balayer la piste le plus loin possible.
Bien entendu, il faut utiliser les bons réglages de vélo, avec le bon mode d’assistance moteur (intermédiaire) et braquet, la selle en bas et les suspensions ouvertes en compression.
Il faut toujours rester maître de la situation et adapter la difficulté à son niveau, en restant concentré, surtout s’il y a une excitation de groupe.
Ne pas hésiter à regarder des vidéos mais aussi, de visu, les passages de pilotes expérimentés qui vous serviront d’ouvreurs, et vous permettront ainsi d’évaluer la bonne vitesse de passage.
Un bon conseil est également de prendre des cours ou de faire un stage, auprès d’un club ou d’un moniteur confirmé.
Bien prendre en compte le poids plus élevé du VTTAE, même si l’on maîtrise la technique avec un VTT classique. Car il faut se réadapter au poids à l’inertie plus importante, mais aussi anticiper la coupure moteur à 25 km/h.