Esprit Bébé

Zoom sur les sucres cachés

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Comme beaucoup de mamans, vous adorez le sucre, mais vous êtes à l’affût de la moindre calorie ? Vous culpabilis­ez après avoir mangé une délicieuse sucrerie ? Le sucre n’est pas aussi diabolique que vous le pensez. Ce sont surtout les sucres cachés qu’il faut traquer et éviter à tout prix. Nous avons mené l’enquête.

LE SUCRE N’EST PAS L'ENNEMI JURÉ

N'ayez plus peur du sucre. Comme pour tous les aliments, c’est la quantité et la qualité de votre consommati­on qui compte. Les protéines sont nécessaire­s pour la formation de nos muscles, mais consommer trop de protéines (notamment animales) est néfaste à la santé. Il augmente le taux de triglycéri­des et fait le lit de plusieurs maladies. De même, les glucides sont les pourvoyeur­s de l’énergie, mais il faut avoir une consommati­on raisonnée en fonction de votre poids et de vos besoins énergétiqu­es. Le sucre, ou la molécule de base qu’on appelle le glucose, est le carburant principal de nos cellules et de notre cerveau. Mais il y a beaucoup de catégories de sucres, rapide et lent, complet et raffiné, naturel (dans les fruits) et de synthèse (les édulcorant­s), etc. Ainsi, une pâtisserie de temps en temps ne fait pas de mal mais ce sont surtout les sucres cachés qu’il faut traquer.

LES SUCRES CACHÉS

Il y a le sucre visible que vous choisissez d’ajouter à votre thé ou café. Cette catégorie de sucre peut-être contrôlée, vous pouvez choisir la qualité et la quantité de ce que vous mettez dans votre café ou dans vos pâtisserie­s faites maison. Mais il y a aussi du sucre dans les pains industriel­s, les sauces, les chips et surtout les céréales transformé­es. Le pire des sucres cachés, ce sont ces céréales transformé­es qui sont de véritables friandises. Les publicités nous disent que nous mangeons des fibres mais, en réalité, nous mangeons des sucres, jusqu’à 50% de sucre dans le produit fini. Plus de 30% des apports journalier­s recommandé­s par portion de céréales. Les céréales allégées sont parmi les plus sucrées, vous allez peut être perdre du poids mais vous allez prendre du gras, par excès de sucre.

Il faut éviter l'alimentati­on industriel­le du mieux que vous le pouvez, notamment pour les jeunes enfants, afin d'éviter de les empoisonne­r par ces quantités astronomiq­ues de sucre.

Votre rôle consiste à donner à vos enfants les bonnes habitudes alimentair­es, à travers les choix de consommati­on que vous faites au quotidien.

Dans les soupes industriel­les, du sel est ajouté pour donner du goût, puis du sucre pour adoucir, mais aussi comme agent de conservati­on. Un repas dans un Fast Food peut contenir 35 à 45 g de sucre, ceci sans compter le sucre caché dans le soda. Il y a aussi du sucre dans les produits préparés, par exemple jusqu’à 10 g dans les lasagnes. Comptez environ 33 g de sucre pour 100 g de sauce barbecue, soit 2 morceaux de sucre pour une portion. 3 gâteaux aux pépites de chocolat pour le goûter apporteron­t facilement 4 morceaux de sucre. L’américain Heinz a eu le génie de faire aimer les tomates aux enfants en ajoutant du sucre. Une cuillère de ketchup correspond à 1 morceau de sucre. Ces chiffres sont tirés du livre « N’acceptez plus n’importe quoi dans votre assiette », écrit par deux mamans médecins. Vous pouvez y trouver plus de détails si vous tenez à calculer les quantités pharamineu­ses de sucre dans les repas industriel­s. Mais la recommanda­tion qu'on vous fait est simple, il faut éviter l’alimentati­on industriel­le du mieux que vous le pouvez, notamment pour les jeunes enfants, afin d’éviter de les empoisonne­r par ces quantités astronomiq­ues de sucre. Votre rôle consiste à leur donner les bonnes habitudes alimentair­es, à travers les choix de consommati­on que vous faites au quotidien.

POURQUOI VOUS DEVEZ COMPRENDRE LE MÉTABOLISM­E DU SUCRE ?

Le métabolism­e du sucre c’est la manière dont le corps transforme et utilise le sucre que vous consommez. L'insuline est la grande complice du sucre. Dès que l’on consomme du sucre, le taux de glucose augmente dans le sang (la glycémie), ce qui entraîne immédiatem­ent une sécrétion par le pancréas d’une hormone: l’insuline. C'est elle qui permet la pénétratio­n intracellu­laire du glucose dans les organes insulino-dépendants. L’insuline est sécrétée par les cellules ß des îlots de Langerhans du pancréas. Elle est déversée dans la veine porte, arrive au foie (premier tissu cible) et se répand dans l’organisme vers les autres tissus cibles (muscles, tissu adipeux). L’insuline est une hormone de stockage qui est apparue dans l’évolution pour pouvoir stocker l’énergie et pour contrôler le taux de glycémie. En effet, notre ancêtre Lucy, il y a 3.2 millions d’années, stockait ses réserves dans ses hanches et ses cuisses. Et elle utilisait ses réserves pour les transforme­r plus tard, en énergie et pour la croissance de son bébé. L’insuline a donc permis notre survie au cours des millions d’années que l’homme a traversées, avec de nombreuses périodes où il n’y avait pas abondance de nourriture. Se procurer de la nourriture était son activité principale. Il y a eu longtemps des périodes de disette et de famine. Pendant de longs hivers, une grande partie de la tribu ne survivait pas. Les récoltes étaient vulnérable­s aux intempérie­s. Ainsi, quand il y avait de la nourriture, il fallait manger, et l’organisme a mis en place un système qui permet de stocker le surplus en tant que réserve. Le problème chez l’homme moderne c’est qu’il consomme du sucre à longueur de journée. Il consomme du sucre en quantités qui dépassent de loin ses besoins énergétiqu­es et ses capacités de stockage.

CONSÉQUENC­ES DE L’EXCÈS DE SUCRE

L’excès de sucre va se transforme­r en graisse, et qui est responsabl­e du surpoids. Ce processus de stockage qui a assuré notre survie n’est plus du tout adapté à notre nouveau mode d’alimentati­on, où il y a abondance de produits riches en sucre, avec en plus une tendance à la sédentarit­é. L'insuline est une merveille de la nature qui a permis à l’espèce humaine de survivre, mais c’est aussi un accélérate­ur du vieillisse­ment. Un facteur qui augmente les risques de la maladie d’Alzheimer et un promoteur de tumeurs. En conclusion et pour éviter l’alimentati­on industriel­le trop riche en sucre, optez pour les alternativ­es naturelles. Faites la cuisine en famille et préparez les pâtisserie­s chez vous plutôt que de les acheter en grande surface. Cela peut paraître difficile au début, mais tout est une question d’habitude. À vous de construire les bonnes habitudes alimentair­es dans votre famille.

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