Se libérer de la charge mentale
Travail, maison, famille, vie de couple : les responsabilités des femmes sont nombreuses (trop nombreuses), amplifiées par les attentes personnelles et celles des autres, en termes de performances élevées. Si autrefois on attendait surtout de la tolérance de la part des femmes, aujourd'hui pour pouvoir s'assurer autonomie et liberté le prix à payer est de s'investir à 100 % dans ses obligations, tout en se montrant toujours à la hauteur de toutes les situations : professionnelles, familiales, personnelles. Le perfectionnisme féminin se traduit souvent par un sentiment de culpabilité (surtout à l'égard des enfants) dû au fait de ne pas réussir à tout faire du mieux possible. Cela se traduit souvent par des affections comme la migraine, l'insomnie, les troubles alimentaires et la dépression. Il est possible d'alléger la situation en établissant des priorités dans ses obligations. Ces priorités doivent être gérées davantage en fonction du plaisir plutôt que du devoir. Le critère infaillible pour choisir ce qui doit être mis au premier plan (et accepter de délaisser le reste) se détermine en se demandant « qu'est-ce qui me plaît le plus ? ». Il ne s'agit pas d'un comportement superficiel, au contraire : quand on aime quelque chose, on le fait mieux, on en retire une satisfaction personnelle et des retours positifs dans notre entourage. Et si, dans les obligations personnelles, on parvient à introduire des sorties entre amis, des balades dans les bois, ou des petits temps de repos improvisés, on découvre que le temps le mieux employé est le temps perdu.