JE LAISSE PARTIR L'ANXIÉTÉ
En ce moment, vous vous sentez anxieux. Vous ressassez des pensées négatives, vous vous sentez envahi par le stress, vous ne pouvez pas vous empêcher d'anticiper un futur difficile. Cette méditation vous invite à sortir du tumulte de vos pensées, du cercle vicieux de l'angoisse, pour vous ramener vers le moment présent en revenant vers votre corps et votre souffle.
Asseyez-vous dans une posture confortable, au sol ou sur une chaise. Allongez la colonne, relâchez la peau du ventre, les épaules, les omoplates, les mâchoires, la peau du visage. Fermez les yeux.
Percevez le contact du bassin et des cuisses avec le sol ou la chaise. Prenez conscience du contact de vos vêtements contre votre peau. Percevez le contact de l'air sur la peau : notez sa chaleur, sa texture. Notez la lumière qui traverse vos paupières.
Ecartez légèrement les narines à l'inspire, comme si vous souhaitiez absorber pleinement l'air, et percevez les odeurs qui flottent dans l'air. Continuez pendant quelques souffles. Prenez conscience de la salive dans la bouche, de son goût, de sa texture. Puis posez votre attention sur les sons autour de vous.
Laissez votre attention capter les sons lointains, sans vous y attacher. Vous notez le son, et vous le laissez partir. Votre attention se dépose maintenant sur des sons plus proches de vous. Ceux qui habitent l'intérieur de la pièce dans laquelle vous êtes. Laissez votre attention noter chacun des sons, sans s'y accrocher.
Puis portez votre attention sur les sons de votre corps : le son de la respiration, les battements du coeur, la pulsation du sang dans vos veines et artères. Percevez ensuite le bruit de vos pensées. Notez, sans commenter, le rythme de vos pensées : est-ce qu'elles tourbillonnent ? Est-ce qu'elles se succèdent tranquillement ? Prenez un instant pour observer ces pensées émerger, culminer et disparaître.
Prenez conscience que si vous pouvez observer vos pensées, c'est que vous n'êtes pas identifié à elles. Vous pouvez choisir de nourrir ces pensées qui naissent spontanément dans votre esprit, ou de les laisser partir, sans leur donner de crédit, d'attention.
Gardez votre attention focalisée sur ces pensées qui passent, sans les alimenter. Si vous percevez que votre attention divague, qu'elle a été embarquée par une pensée particulière dans un monologue intérieur, simplement notez-la, sans jugement, et reprenez votre posture d'observateur, de témoin.
Puis relâchez l'attention. Prenez une grande inspire par le nez, et une grande expire par le nez et ouvrez les yeux.