LES FAITS MARQUANTS

* GAZON MAUDIT Sur la catastrophique pelouse du parc du Chêne-à-Leu, il fut compliqué voire impossible pour les deux équipes de réussir deux passes successives. Manuel Huet, le coach d’une équipe qui cherche souvent à mettre le pied sur le ballon, en convenait sans chercher d’excuses. « On savait que ce n’est jamais du grand football ici. Je prends toutefois pour moi une partie de la responsabilité sur nos difficultés dans le jeu, car en associant Gauthier (Diafutua) et Abdel (Sihel) en attaque, j’ai beaucoup insisté pendant la causerie sur le fait de jouer sur eux directement. Finalement, on a trop abusé du jeu long en oubliant de faire sortir l’adversaire par du jeu au sol. » * 3 PIONS DANS LA MUSETTE Vous avez dit passivité ? Dans une première période stérile, le club de la banlieue rouennaise ouvre la marque après un coup-franc excentré à 35 m. Bonami au 2e poteau saute plus haut que Cavé et ajuste une tête dans la lucarne opposée (1-0, 16e). Après un centre tendu de la droite de l’ex-ménillois Abou Ba (ex-Pacy, 2009-2011) Hounkpati surgit au milieu de la charnière centrale pour conclure d’une volée du droit (2-0, 70e). Dans les arrêts de jeu, Bique expédie une puissante frappe de 20 m qui finit au fond des filets après avoir heurté la transversale (3-0, 90e + 3). * FIN DE SÉRIES Après 7 matchs sans défaite et 1 seul but encaissé toutes compétitions confondues, la série du PMRC s’est arrêtée à Grand-Quevilly. Avec la suspension de Pierre David et la blessure du leader de la défense Jo Bétin (trois semaines d’absence pour une déchirure intercostale), Pacy s’est de nouveau présenté avec une ligne arrière recomposée et novice à ce niveau (Dyck, Tanty, Cavé, Sow). Si elle n’a pas été mise en difficulté, les erreurs de marquage ont fait mal et le pauvre portier Alex Legay n’a rien pu faire, fusillé à trois reprises sans avoir eu d’autre activité réelle. * HUET LUCIDE Après la partie, l’entraîneur pacéen s’est livré, sans concession. « On a fait preuve d’un engagement très déficitaire pour cette compétition. J’ai dit à mes joueurs à la mi-temps qu’ils m’énervaient à avoir la tête à l’envers dès que les choses vont mal. C’est trop facile quand ça sourit d’être des beaux garçons, et à l’inverse de baisser la tête quand c’est plus difficile. Quand on se fait chahuter, on veut juste éviter de toucher le ballon et ne pas être celui qui va faire la connerie. C’est pour ça qu’on cherche toujours un défenseur central d’expérience. C’est dommage de quitter la Coupe, mais cette défaite ne me fait pas peur pour le championnat. »