Pacy sort par la petite porte…
A l’image du malheureux Bilel Isli qui a manqué un penalty, le Pacy-Ménilles RC sort de la Coupe de France la tête basse, éliminé une ultra-réaliste équipe de Grand-Quevilly, un de ses adversaires en championnat.
Maudit poteau. 82e minute. Pacy est mené 2-0, mais Sihel vient de provoquer un penalty sur un duel aérien dans la surface quevillaise. Le capitaine pacéen un peu sonné par le choc, c’est Bilel Isli qui s’avance pour tenter de redonner espoir à une formation léthargique
depuis le début du match. Plat du pied croisé… qui échoue sur le poteau gauche du but. Le même qui, dix minutes plus tôt, avait déjà renvoyé sa frappe à ras-de-terre, qui constituait la première occasion franche pacéenne (72e). Après la rencontre, Isli analysait simplement. « Je rate le penalty qui peut nous permettre d’y croire. S’il reste dix minutes de folie à 2-1, ce n’est pas le même match. J’ai dit à mes équipiers dans le vestiaire que je prenais cette défaite pour moi. La semaine dernière, j’étais le héros (ndlr, victoire 1-0 à Bois-Guillaume en championnat sur une de ses frappes) et aujourd’hui, c’est l’inverse, il faut l’accepter. »
Manque d’envie
Difficile quand même de blâmer l’indispensable milieu défensif du PMRC. Pas mis en valeur en première période à cause de la pelouse quevillaise qui forçait ses équipiers à jouer en l’air, le milieu a compensé par beaucoup d’agressivité pour ratisser les ballons après la pause. Souvent présent à la retombée des nombreux duels aériens, il a semblé bien en jambes, au contraire des jeunes Pichavant, Kurnik ou encore Baulier qui n’ont pas pesé. Isli, quatre saisons de CFA au compteur avec le FC Mantois, savait que ce type d’adversaire et de conditions pouvait mettre en difficulté sa formation. « On manque de profil athlétique au milieu. On sait que si on ne pose pas notre jeu, on peut être en difficulté et c’est ce qui s’est passé. »
S’il ne fuie ses responsabilités, il cible avec justesse les manquements psychologiques du jour. « Sans envie, sans état d’esprit et sans communication, il y a très peu de chances de passer sur un match de Coupe. On a complètement lâché après le 2e but, mais encore une fois je le prends pour moi. Il faut dissocier la coupe et le championnat. Ce n’est pas un coup d’arrêt. Au contraire, cette défaite peut nous piquer et nous permettre de réagir dans le bon sens. »