Un Maréchal décoré
Sélectionné en équipe de France pour participer aux championnats du monde de Kick-Boxing, Cédric Maréchal (EKBN) a soldé son épopée italienne par une superbe médaille d’argent. Mission accomplie.
Le boxeur a fait le travail, l’homme est rentré heureux.
À 36 ans, Cédric Maréchal est un athlète aux anges. Repéré, puis enrôlé par Kamel Chouareff pour participer aux championnats du monde qui se sont déroulés début novembre à Andria (Italie), le kickeur de l’EKBN n’a pas manqué de participer au beau palmarès ramené par l’équipe de France.
Dans une compétition impliquant 44 nations venues concourir en Kick-Boxing, Kick Light, K-1 Rules et Muay Thaï, les 35 membres de l’équipe de France ont en effet remporté 31 places sur le podium, avec 14 médailles d’or, 7 médailles d’argent et 10 médailles de bronze.
« Je conserve le souvenir d’une très bonne expérience, indique Cédric Maréchal. J’ai rencontré des gens superbes. C’était très formateur, il y avait beaucoup de cohésion dans l’équipe, tout le monde se soutenait pendant les combats, surtout qu’il y avait beaucoup de monde dans le dôme de la salle omnisports d’Andria. » et
Une blessure frustrante
Sélectionné pour participer à la compétition de Kick-Boxing, Cédric Maréchal a également été appelé à remplacer Cédric Mennereuilt en K-1 Rules.
C’est d’ailleurs dans cette catégorie que le boxeur ébroïcien a débuté sa semaine, et ça ne s’est pas très bien passé pour lui. « J’étais opposé à un Slovaque, explique-t-il. Comme c’était un championnat amateur nous avions un casque de protection. Et sur une frappe, la couture du casque m’a coupé la peau sur l’arrête du nez. Ça a été net et sans douleur, mais ça saignait et l’arbitre a dû stopper le combat. »
Recousu avec 4 points de suture, Cédric Maréchal s’est présenté le lendemain pour disputer la compétition de KickBoxing. Grâce à un tirage au sort favorable qui l’a exempté de premier tour, l’Eurois s’est ensuite imposé en demi-finale contre un Brésilien.
« C’était une belle victoire aux points, souligne Cédric Maréchal. Les sutures ont tenu, et je les avais cachées avec un sparadrap couleur chaire. »
Seulement, lors de la finale, le sparadrap s’est progressivement décollé, offrant ainsi une ligne de mire à son adversaire iranien…
« Il a exploité mon point faible, c’est logique, ça fait partie du jeu, confie le vicechampion du monde. C’est dommage car ça se passait bien pour moi, j’ai fait des belles séries pied-poing et il était prenable, mais les sutures ont cassé à la fin du 2e round et l’arbitre a arrêté le combat. »
Une belle expérience
Parti à ces championnats dans l’optique de se faire plaisir sans forcément ramener de médaille, il est bien évident que Cédric Maréchal savoure la couleur de sa médaille d’argent.
« Déjà je voulais arrêter la compétition au mois de juin, indique le boxeur. Puis mon titre de champion de France m’a permis de me faire repérer par Kamel Chouareff, l’entraîneur de l’équipe de France, qui est le boxeur français le plus titré en piedpoing. Cela m’a permis de vivre une belle expérience en équipe de France. La première et la dernière car à mon âge il est temps que je passe à autre chose. Je remercie mes camarades d’entraînement, c’est grâce à eux si je suis arrivé à ce niveau. Je remercie le conseil départemental pour son soutien, ainsi que Jennifer Delplanque qui est mon coach nutrition de chez Herbalife. »
Avant d’arrêter sa carrière de compétiteur, Cédric Maréchal participera encore à deux combats cette saison. Le premier, le 17 décembre, et le second en avril à l’occasion du Kick-Boxing Master Show qui sera organisé par son club de l’EKBN.
Ensuite, l’homme partagera son expérience en encadrant des entraînements avec Gilles Lods.