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Ça commence à chauffer

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On sait par expérience qu’il faut souvent prendre les fameux posts des réseaux sociaux avec prudence et précaution. Surtout avec le couvert de pseudos rendant anonymes certaines déclaratio­ns.

Toutefois, on ne peut nier qu’ils expriment une réelle tendance et donnent une idée de ce que ressentent les « amis » des sites. Or le Facebook officiel de l’ALM Evreux Basket est actuelleme­nt le théâtre d’échanges sévères à l’encontre du coach, des joueurs et même des dirigeants. Extraits choisis après la défaite de vendredi dernier à Lille.

De Benny Hill aux Nuls…

La question de Laetitia : « Et sinon il s’est passé quoi dans les vestiaires pour que cette deuxième mi-temps soit aussi pourrie et que le coach et plusieurs joueurs soient agressifs ? »

La menace de Julio : « Ne vous étonnez pas si des sifflets se font entendre au prochain match. Le public d’Evreux lâche rarement son équipe mais c’est également un public d’aficionado­s de la balle orange qui n’aime pas trop qu’on le prenne pour un glandu. Je n’ai pas vu le match à Lille. Mais pour celui du Havre, j’en ai vu des matchs en bois mais des comme ça, rarement ! »

Le constat de Manuel : « (C’est) toujours dans le dernier quarttemps qu’ils (les joueurs) se relâchent. Ils ne retiennent donc jamais les leçons de leurs précédents matches ? À croire qu’ils en font exprès. Quel manque de respect pour les supporters qui ont payé leurs places pour voir jouer des joueurs qui n’en ont rien à foutre de leur club et des supporters ! » Le raccourci de Jean-Bernard : « Un seul mot : NUL ! » Les tristes prédiction­s de Matthieu : « La mort du basket à Évreux. Quelle tristesse ! Merci pour toutes ces émotions pendant toutes ces années. Bravo Messieurs les dirigeants pour avoir tué le club. Honte à vous en tout cas. Le seul point positif : pas de nouvelle salle à construire, plus de centre de formation, zéro ambition, zéro projet. »

La sobre lucidité de Nicolas : « Ça devient inquiétant quand même. L’année va être longue… »

L’humour cathodique de Xavier : « Une fin de match à la Benny Hill (https ://www.youtube.com/watch?v=XaP-uRfBBdY) »

L’inquiétude d’Amandine et de Christophe : « Que dire ! Marquer 22 points en deuxième mi-temps, c’est pas top ! Mais voyons le positif : on n’est pas encore relégable… Mais jusqu’à quand ? On reçoit Boulazac, on va à Denain et on finit l’année en recevant Fos. »

Les regrets de Vigo : « Quel dommage, cette deuxième mitemps déplorable alors que la première mi-temps était belle ! On dirait que ce n’était plus les mêmes (joueurs). »

Les saines lectures de Philippe Co. : « J’ai lu dans le journal que personne n’est inquiet. Donc c’est que tout va bien ! »

Les métaphores de Steph : « Comme dirait un Cht’i : je vais bien, tout va bien ! C’est plus la méthode Coué à ce niveau, mais la politique de l’autruche ! »

L’entraîneur dans le viseur

La lettre d’Arnaud : « On ne peut pas continuer comme ça ! On n’a pas de jeu, pas de systèmes, pas d’envie. On tue les joueurs. C’est une honte pour un grand joueur comme Sciarra de détruire les joueurs d’Evreux. Il faut arrêter le massacre. Il n’est pas bon (comme) entraîneur. Moi, je crois encore au Père Noël : j’ai envoyé ma lettre pour le voir démissionn­er. »

La sévère critique de Philippe Ca. : « M. Sciarrra, faire des déclaratio­ns dans Paris Normandie demandant aux joueurs de se regarder dans un miroir, ok ! Mais il faut aussi regarder le coaching et votre recrutemen­t ! Une équipe, c’est un tout. Maintenant si l’ALM est une étape pour vous, il vous reste deux matches (à Evreux) avant la trêve. Si vous êtes en accord avec vos déclaratio­ns, vous en tirerez les conséquenc­es et on (fera) un bilan à ce moment-là. Mais attention ! Nous, les supporters et abonnés, on ne vous pardonnera rien. Et là, vous allez les voir et les entendre, les requins de l’ALM ! »

La sage modération de Patricia : « Rappelons que Sciarra est meilleur marqueur d’une finale olympique, que son palmarès est long comme le bras et qu’il a été l’un des meilleurs meneurs de jeu de toute l’histoire du basket français. »

NB : pour une meilleure lecture, les principale­s erreurs de syntaxe et de grammaire ont été corrigées.

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