Les Bleus dans le groupe de la mort
Le 25e championnat du Monde de handball débutera ce mercredi 11 janvier à Paris par un France-Brésil aussi prometteur que séduisant. De quoi mettre en jambes les joueurs de Didier Dinart pour un tournoi qui s’annonce compliqué.
Pour conserver son titre de championne du monde, à domicile, devant son public, l’équipe de France de handball n’aura pas la partie facile… Dès les phases de poule, la France évoluera dans le groupe A considéré comme le plus relevé du Mondial. L’objectif à atteindre sera difficile mais pas impossible…
Un groupe relevé
24 sélections nationales vont prendre part au 25e Championnat du monde organisé en France (11-29 janvier). Le 23 juin dernier, à l’hôtel de ville de Paris, toutes les équipes qualifiées avaient été réparties en 4 groupes de 6 à l’occasion du tirage au sort. En tant que pays hôte et champion du monde sortant, la France s’était vue offrir le privilège de choisir ses adversaires.
Le staff technique avait opté pour le Groupe A où figurent la Russie, le Brésil, la Pologne, la Norvège et le Japon. Le groupe où la densité est de loin la plus forte.
Les Bleus ouvriront donc leur Mondial le mercredi 11 janvier à l’AccorHotels Arena de Paris, telle une affiche de foot, face au Brésil. Les joueurs de Didier Dinart disputeront le reste de ce « mini-championnat » à Nantes : le 13 janvier face au Japon, le 15 contre la Norvège, le 17 devant la Russie et enfin le 19 face à la Pologne. À l’issue de cette première phase, les pays ayant terminé aux quatre premières places seront qualifiés pour les 8es de finale. Les Tricolores n’auront pas le droit à l’erreur et devront tout de suite être maîtres de leur sujet même si une place parmi les quatre premiers du groupe ne fait guère de doute sauf cataclysme majeur. Il leur faudra réussir leur entrée en matière contre les Brésiliens, quarts de finaliste des JO de Rio, pour soigner la confiance et marquer d’entrée leur territoire.
Si le Japon, de retour dans le concert mondial, pratique un jeu spectaculaire, il ne constitue pas une menace, contrairement à la Norvège, un des outsiders de la compétition avec ses joueurs d’avenir pétris de talent.
Pas de tour de chauffe
Et que dire de la Russie et de la Pologne, ses deux derniers adversaires. La première forme une équipe très dangereuse composée de joueurs d’exception à l’arrière alors que la seconde, médaillée de bronze au Mondial 2015 et 4e du dernier tournoi olympique, s’est installée pour de bon parmi les quatre meilleures nations de la planète hand.
Les Bleus devront impérativement s’imposer pour arriver en position de force au moment d’attaquer la phase finale. Car le classement à l’issue de la phase de poule déterminera les affiches potentielles des tours suivants.