Le Permis pour l’Avenir déménage
Une bonne nouvelle peut en cacher une autre : l’association Permis pour l’Avenir hérite de nouveaux locaux, à Nétreville, et d’une subvention européenne de 100 000 €…
« De longue date, la Ville d’Évreux a fait savoir que nous serions obligés de déménager » Édictées en juillet, les prophéties du directeur de la MJC, Raphaël Vigier, deviennent aujourd’hui réalité.
En effet, l’association Permis pour l’Avenir a trouvé une nouvelle terre d’accueil après avoir successivement jeté l’ancre dans les sous-sols de la Maison des Jeunes, puis dans les locaux de l’école Saint-Germain, à Navarre.
« Cette école figure sur la liste des biens de la commune mis en vente. Du coup, nous mettons gracieusement, à disposition de l’association, deux anciens logements d’instituteurs, à Nétreville » précise Ludovic Bourrellier, adjoint aux associations.
Listes d’attente
À Nétreville, les responsables de Permis pour l’Avenir vont hériter d’une surface opérationnelle de 140 mètres carrés, et disposer de moyens accrus.
Via l’ex-GEA, l’association a, en effet, récupéré des fonds européens, à hauteur de 100 000 €. « Grâce à cette aide, nous avons pu embaucher un CDI et un CDD, et étoffer notre flotte de deux véhicules supplémentaires » apprécie la responsable MarieFrédérique Bonnin.
Avec, désormais, six véhicules et autant de moniteurs à disposition, le staff va, surtout, pouvoir adoucir les délais d’attente. « Ils pouvaient aller jusqu’à 6 mois. Dans le cadre d’un projet professionnel, cela peut constituer un handicap pour les personnes qui ont besoin de passer le permis » convient l’élu.
Pour mémoire, les candidats peuvent postuler, monnayant 6 € l’heure de code, et 8 € la séance de conduite. Et bon an, mal an, près de 180 personnes répondent à l’appel du «sésame rose» !
«Dépoussiérer» les lieux
Dans quelques semaines, l’association va donc ficeler ses cartons, direction Nétreville et les logements situés au-dessus de l’Office Municipal des Sports. Un site qui répond au cahier des charges, avec un arrêt de bus à proximité, des places de parking, et un accès extérieur obligatoire.
« Mais avant de déménager, il nous faut obtenir l’agrément de l’État. C’est obligatoire avant tout changement de lieu d’accueil » précise Marie-Frédérique Bonnin, impatiente de pendre la crémaillère. Sans doute courant mars.
Au préalable, il convient également de «dépoussiérer» les lieux, gommer les problèmes d’humidité et réviser l’électricité. Indispensable pour accueillir les candidats dans les meilleures conditions et, surtout, « organiser des sessions tous les deux mois et demi » ambitionne la responsable d’une association résolument tournée vers l’avenir…