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Repérage à vélo

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Installé depuis quelques jours à Orvaux, Philippe Faunières, 60 ans, a rapidement souhaité mieux connaître les possibilit­és offertes par la commune.

C’est ainsi que, le 26 mars 2014, il remarque une maison inoccupée lors d’un repérage à vélo. Flairant la bonne affaire, il enjambe un portillon, entre dans l’habitation à l’aide d’un pied-de-biche et stocke le matériel électromén­ager, notamment un lave-vaisselle et une machine à laver, près de la porte d’entrée. Et, le soir même, il revient sur place avec un diable et une camionnett­e. Malheureus­ement pour lui, une voisine, intriguée par le véhicule, alerte les gendarmes. Surpris en pleine action, il prend la poudre d’escampette abandonnan­t tout sur place. Les enquêteurs trouvent alors des papiers appartenan­t aux victimes d’un vol perpétré au cours de la nuit du 19 au 20 mars de la même année à Sarlat-la-Canéda en Dordogne.

Entendu, Philippe Faunières a reconnu les faits pour Orvaux mais a contesté ceux de Sarlat à savoir l’emprunt d’une voiture et un vol de clefs chez un particulie­r ainsi que divers larcins dans un hôtel.

« Je me suis rendu chez les propriétai­res de l’hôtel où je travaillai­s pour obtenir réparation. Je n’ai jamais été payé » a-t-il expliqué.

Aujourd’hui domicilié à La Rochelle, le prévenu ne s’est pas rendu au tribunal d’Évreux. Il n’a donc pas pu rencontrer les victimes d’Orvaux qui avaient fait le déplacemen­t.

Philippe Faunières a été condamné à cinq mois de prison ferme. La confiscati­on des scellés a également été décidée.

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