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L’affiche entoilée de La Belle et la bête trouve un acquéreur à 1 350 €

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Il n’y avait pas de film jeudi soir dans la salle 5 du Pathé d’Évreux, mais une vente aux enchères publiques d’affiches de cinéma, sous l’autorité de Maître Bruno Mareschal, commissair­epriseur à Deauville. Pas de foule non plus. Quelques amateurs éclairés qui ont donné leur carte d’identité en échange d’un numéro. Au soir de la cérémonie des César, le chanteur et gourou de la revue Schnock rappelait dans un tweet que « jusqu’en 1990 il y avait le César de la meilleure affiche. Un art à part. » Et c’est vrai qu’il s’agit d’un art à part, des pièces de collection même, pour certaines, « avec des techniques d’impression qui n’existent plus », comme le souligne le maître priseur, ou entoilées, comme cette affiche de La Belle et la bête ou encore celle de Pierrot le fou ou de Casque d’or, trois joyaux des quelque 200 affiches proposées lors de cette vente. Bon nombre d’entre elles n’auront pas trouvé preneur, malgré des mises à prix très raisonnabl­es (de 15 à 20 €). Quelques belles affiches sont parties à 50/60 €, Easy Rider, Blade Runner, Le Cercle rouge. Tintin et le lac au requin sera adjugée à 120 € à un acheteur par téléphone. Trois affiches de film avec Alain Delon (La Race des seigneurs, Comme un boomerang et Attention les enfants regardent) auront trouvé preneur à 10 €… D’autres pièces magnifique­s auront attiré l’oeil, mais pas trouvé d’acheteurs, comme cette affiche 1.60x2.40 de D’où viens-tu Johnny ? mise à prix à 200 €. Pierrot le fou, même à un prix « petit » de 400 € n’a pas trouvé preneur. Pas plus que Casque d’or, proposée à 100 €, retirée de la vente faute d’enchères. Une affiche des Dents de la mer partira à 200 €, une autre de Topaze à 110 €. La Belle et la bête trouvera un acheteur à 1 350 €, très cher pour le commun des mortels, un très bon prix pour le collection­neur.

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