De la diversité sur le Pré aux Fraises
Né de la volonté de la commune de répondre à la forte demande de logement sur son territoire, le Pré aux fraises poursuit son développement.
« 7 hectares sont déjà construits, il en reste autant de disponibles » précisait le maire Guy Dossang lors de l’inauguration des 80 logements collectifs. Située en entrée de bourg aux portes d’Évreux, avec accès direct aux voies rapides 154 et 13, proche à la fois de la mairie, de l’école, du centre de loisirs Cigale, et d’un arrêt de bus, le Pré aux Fraises est idéalement situé pour les personnes non véhiculées ou les familles avec enfants. Les collectifs récemment inaugurés viennent compléter l’ensemble pavillonnaire déjà en place. Les deux bailleurs sociaux Sécomile et Siloge se sont associés pour mener à bien ce projet.
Une attente comblée
Techniquement, les appartements des 4 immeubles ont été construits avec des normes énergétiques exigeantes et conçus pour apporter fonctionnalité et confort. Ceci est particulièrement mis en oeuvre dans la résidence Marjolaine, construite par la Siloge, comprenant 28 logements de type T2 et T3. Cet ensemble est particulièrement dédié aux seniors et aux personnes à mobilité réduite, avec un ascenseur et, au rez-de-chaussée, une salle commune, un bureau et des sanitaires. « Nous étudions la possibilité d’y installer aussi une laverie ouverte à tous les Angervillais » a informé Guy Dossang. Pour favoriser les échanges intergénérationnels, Marjolaine est aussi destinée à un public jeune qui accède à un premier logement. Après la visite de deux appartements, la présidente de Sécomile, Catherine Delalande, et le directeur général de Siloge, Patrick Plossard, ont tous deux affirmé leur satisfaction d’avoir participé à ce projet d’urbanisation de la commune. Un projet qui répondait bien à une attente : livrés en octobre, les 80 appartements sont déjà tous occupés. La conseillère départementale Diane Leseigneur a rappelé à cette occasion que le Département va tout mettre en oeuvre pour limiter les constructions « anarchiques » et faciliter des programmes de ce type.
Les 2 immeubles Sécomile sont revenus à 4 017 410 €. Ils ont bénéficié de subventions d’État pour 37 200 €, et du département pour 68 300 €, ainsi que d’emprunts de 96 000 € par Action Logement et 3 047 209 € par la Caisse de dépôts et consignations.
Les 2 immeubles Siloge d’un coût total de 4 586 000 € ont bénéficié d’une subvention d’État pour 90 000 €, et d’emprunts de 208 000 € par Action Logement et de 3 798 400 € par la Caisse de dépôts et consignations.