Une borne pour éviter la panne
Vendredi 21 avril, Bruno Groizeleau, maire de Saint-Sébastien, Ladislas Poniatowski, président du SIEGE (Syndicat Intercommunal de l’Électricité et du Gaz de l’Eure) et Guy Lefrand, président de la Communauté Agglomération Évreux Portes de Normandie, ont inauguré la 112e borne départementale de recharge de véhicules électriques. La 15e sur l’agglomération.
Le parking situé derrière la mairie de Saint-Sébastien-deMorsent accueille désormais une borne de recharge, ainsi que deux emplacements dédiés aux véhicules électriques. Un plus pour les Sébamorsentins, mais pas seulement. Comme l’a rappelé le maire, Bruno Groizeleau, cet équipement est à la fois destiné aux automobilistes locaux et de passage : « En plus de ses 6 000 habitants et 2 500 foyers, la commune est traversée par la D830 et accueille l’hôpital de la Musse. Cette borne sera donc très utile. »
Maillage départemental
Cent-douzième borne de ce genre dans le département, ce point de recharge fait parti d’un maillage territorial qui en comptera cent-trente, en juin 2017. Ravi du « vrai travail de partenariat » entre Évreux Portes de Normandie et le SIEGE, syndicat qui assure la distribution publique d’électricité, Guy Lefrand a salué la quinzième borne de l’agglomération.
« L’idée » détaille Ladislas Poniatowski, président du SIEGE « c’est qu’un conducteur puisse trouver une borne à moins de quinze kilomètres. Il peut la localiser sur son smartphone, et même la réserver pour quinze minutes. »
2 ou 3 € le plein
Concrètement, l’utilisateur recharge son véhicule en le branchant sur la borne. Le règlement se fait par carte bancaire, en fonction de la durée choisie. Un euro la première demi-heure puis cinquante centimes l’heure suivante, soit le plein pour la modique somme de deux ou trois euros…
Si la France compte 100 000 véhicules électriques, il n’existe pas de chiffre à l’échelle du département. Mais l’autonomie étant le principal frein à l’achat de ce type de véhicule, nul doute que ces bornes électriques vont contribuer efficacement à leur développement. Jérôme Lecoq