Pacy y est presque !
Vainqueur à Frileuse sur la plus petite des marges au terme d’une prestation contrastée, le PMRC n’a plus besoin que d’une victoire pour valider la montée en National 3. Le point avec un Manuel Huet pas forcément ravi de cette fin d’exercice mitigée.
Ils sont loin, l’automne et l’hiver magnifiques du Pacy-Ménilles Racing Club. Depuis que le printemps a fait son apparition, et parallèlement depuis que l’accession en N3 semble presque acquise, les joueurs de la vallée d’Eure persistent dans une fâcheuse tendance saisonnière à oublier les qualités qui les ont porté à cette incontestable 2e place de l’élite régionale.
Même pas de cri de victoire
S’ils ont enfin remporté dimanche dernier leur première rencontre officielle depuis le 12 mars (4 nuls en championnat et 1 défaite en Coupe de Normandie jusque-là), les hommes de Manuel Huet ont pourtant encore courroucé leur entraîneur. Il faut dire que ce succès 1-0 sur la pelouse havraise de Frileuse fut en effet longue à se dessiner, malgré une prestation en deux temps que détaille le technicien ménillois. « Franchement, on réalise une première période quasi-parfaite, avec une maîtrise totale et plusieurs occasions très dangereuses. On marque juste avant la mi-temps sur un penalty provoqué par Kurnik et transformé par Jo Bétin (0-1, 43e), et on rentre alors aux vestiaires plutôt confiants. »
Seulement, le second acte se révèle finalement très frustrant, au grand dam d’Huet. « On a glissé doucement vers le médiocre. Des choix de passe et une qualité technique qui s’envolent, ce qui est anormal pour des garçons qui aspirent à jouer plus haut. Et encore une inefficacité offensive criante. Avec Franck (Paillette, son adjoint), on a dénombré 13 occasions franches, dont trois barres et poteaux, des ballons à 1 mètre du but qu’on ne met pas au fond, ou un nouveau penalty cette fois raté par Betin… On doit gagner au moins 4-0, et comme à Oissel il y a un mois (le 19 mars, Pacy avait concédé le 1-1 à la 89e chez la réserve du CMSO), on manqué finalement de se faire rejoindre sur la seule incursion adverse. C’était tellement frustrant qu’il n’y a même pas eu de cri de victoire dans le vestiaire. »
470 minutes sans marquer dans le jeu
Alors qu’ils avaient inscrit 35 buts lors des dix-huit premières journées, les équipiers d’Abdellah Sihel semblent en effet en panne offensive. En cinq rencontres officielles (si on compte le 8e de finale du Coupe de Normandie contre Évreux, 0-2 le 5 avril), Pacy n’a marqué que deux fois, et encore sur coup de pied arrêté. Très insuffisant, surtout avant la rencontre qui pourrait (devrait?) officialiser la montée dimanche à Ménilles contre DevilleMaromme, à quatre journées de la fin. « On y est presque, mais ne traînons pas et remportons cette finale » assène un Huet dont l’équipe a au moins déjà assuré dans le pire des cas une place de 4e synonyme de barrage d’accession.