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Les filles écrivent l’histoire

Après la déception des garçons en Fédérale 3 avec une médiocre 7e place, les filles de l’Evreux AC Rugby portent haut le maillot Rouge et Blanc quant à elles. Elles seront en phases finales dès le week-end prochain.

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En marche.

Le dimanche 16 avril dernier en s’imposant avec le bonus offensif 34 à 14 contre Marquette-Lez-Lille, les féminines de l’Evreux AC Rugby se sont qualifiées pour le championna­t de France de Fédérale 2. Elles seront en 8e de finale, ce dimanche 30 avril, sur terrain neutre et joueront contre l’Entente Union Bord de Marne - Vitry. De quoi rendre tout en joie Jean-Louis Boitel et son compère Robin Doussaud. Entretien avec le plus normand des Corréziens (et inversemen­t). terminer les rencontres sur la jante. Le physique n’est-il pas un secteur majeur à travailler ?

Effectivem­ent, les entraîneme­nts du mardi sont davantage consacrés aux « travaux physiques. » Là, il y avait un peu moins de monde. Je comprends les impératifs de vie et de travail. Les filles doivent, par contre, bosser de leur côté. Elles doivent se prendre en main. En terme de rugby, il y a du boulot aussi. Je veux penser à la conservati­on du ballon lorsqu’il est écarté, aux arrivées plus rapides sur les points de rencontre. La vision et le sens du jeu en général. C’est bien, ce groupe possède encore une belle marge de progressio­n.

Ce 8e de finale est-il une fin en soi ou le début d’une aventure ?

C’est tout d’abord une victoire en elle-même. Parce qu’il s’agit d’une première pour le club. Voilà, le rugby féminin, pour ceux qui en doutaient encore, ce n’est plus anecdotiqu­e. Ce 8e sera une découverte du palier supérieur. Sommes-nous capables d’aller plus haut ? Les filles en sont persuadées. C’est la bonne attitude. Passé un moment de joie légitime, elles sont désormais concentrée­s pour réaliser une nouvelle performanc­e. Je crois qu’elles n’aiment pas les vacances !

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