Damned, encore raté !
Avec un 5e match nul en six journées concédé dimanche dernier contre Deville-Maromme, le PMRC a manqué l’opportunité de fêter à domicile la montée en National 3. Partie remise lors du prochain épisode dans deux semaines à Fauville ?
Ils espéraient bien pouvoir fêter ça dimanche dernier, à domicile, devant un public nettement plus nombreux qu’à l’accoutumée. Hélas, comme cela leur arrive très souvent depuis environ deux mois, les footballeurs pacéens ont encore «pédalé dans la semoule», et concédé un 5e match nul en six journées.
Un nouveau partage des points qui vient de coûter la bagatelle de dix unités et laisse donc toujours le PMRC à portée de Grand-Quevilly, l’actuel 4e et donc potentiel barragiste (à moins que QRM ou Avranches termine 14e en CFA2, ce qui engendrerait une montée directe, voir ci-contre). Dans tous les cas, même si l’accession des Pacéens au même échelon qu’Évreux semble quasiment acquise, il manque encore une ultime confirmation mathématique pour valider l’excellente saison des ciel et blanc.
Une égalisation festive
Ce ne sera pourtant pas faute d’avoir essayé, le weekend passé, face à Deville-Maromme. Mais après un premier acte insipide – « il a encore fallu passer une soufflante à la pause pour réveiller des joueurs endormis » dixit Manuel Huet –, les Eurois auront donc à nouveau fait preuve d’une incroyable maladresse offensive. Eux qui avaient marqué 34 fois en dix-sept journées n’ont en effet inscrit que quatre buts en six matches, dont zéro pour l’ensemble des attaquants !
On se demande d’ailleurs encore comment Melikechi et Sihel, pour ne citer que les deux meilleurs artilleurs de la colonie locale, auront pu manquer autant de situations. « C’est un tout. Un manque de confiance et une fatigue mentale. Mais à part les faire bosser devant le but, ce qu’on fait depuis plusieurs semaines, il n’y a pas de recette miracle » souligne un entraîneur qui déplore également les « palabres incessantes et le manque de caractère » de ses ouailles.
Heureusement, après la litanie d’occasions manquées, il y eut donc cette égalisation de Jonathan Bétin juste avant le temps additionnel. Alors qu’il venait d’hurler son désarroi deux minutes plus tôt avec la célèbre maxime « c’est hallucinant, on pourrait jouer quatre heures sans marquer », le défenseur central jaillissait à la tombée d’un centre de Melikechi et catapultait le cuir au fond des filets d’une demi-volée du pied gauche (1-1, 90e). S’ensuivait alors une joie presque démesurée (voir ci-dessous), symbolique de la libération locale, à défaut d’être enfin synonyme de montée.
Imeloui : « Pacy mérite de monter »
Bon, ne le cachons pas, personne doute toutefois de cette récompense. Surtout pas le fidèle entraîneur adverse Mohamed Imeloui, contre qui Pacy ne s’est pourtant imposé que trois fois en dix matches depuis cinq ans. « Même si certains nous considèrent comme leur bête noire, il n’y a pas photo :
comme je l’avais dit en début d’exercice, Gonfreville, Rouen et Pacy méritent largement
leur montée » assurait le technicien devillo-marommais.
À trois journées de la fin, il manque encore deux points, à récolter si possible dans quinze jours à Fauville, à moins qu’une contre-performance de GrandQuevilly dimanche en match en retard contre Gasny accélère le processus, pour enfin laisser les Pacéens faire exploser leur joie. Textes et photos :
David Elhaïk