APRÈS LA DOUCHE

* 90e minute : JONATHAN BÉTIN égaliser et trompe enfin un gardien adverse qui réalisait jusque-là « le match de sa vie » dixit le vicecapitaine pacéen. Profitant d’une pelouse humidifiée par l’ondée du week-end, le défenseur central glisse alors genoux au sol sur plusieurs mètres, et vient hurler sa joie au public de la petite tribune locale. Une liesse collective qui pourrait paraître démesurée sachant qu’un nul reste insuffisant pour assurer la montée, mais qui résonne comme un exutoire après 560 minutes (!) sans aucun but sur action de jeu pour le PMRC. « Il y a eu beaucoup de frustration pendant le match. On encaisse un but sur la seule demi-occasion adverse (0-1, 20e), et on loupe encore je ne sais pas combien d’occasions. Il fallait évacuer tout ça » expliquait après-coup celui qui avait déjà marqué 4 autres fois cette saison, toujours sur penalty.

* À ses côtés, ABDELLAH SIHEL assume son manque de réalisme actuel, lui qui n’a plus marqué depuis six journées. « En ce moment, nous les attaquants, on fait perdre des points à l’équipe, il faut l’admettre » admet avec courage celui qui reste malgré son inefficacité printanière le meilleur buteur local (11 réalisations). S’il ne doute pas de la montée, le capitaine pacéen voulait en tout cas positiver, adressant ainsi un message d’espoir à ses équipiers dès le coup de sifflet final. « On a quand même assuré l’essentiel en égalisant. C’est important de ne pas perdre à domicile, et ne pas perdre tout court, surtout si on veut rester à cette 2e place occupée toute la saison. » Invaincus depuis le 11 décembre (défaite 1-2 à… Deville-Maromme), les Ménillois le sont également sur leur pelouse depuis treize mois (9v, 6 n). Un gage de solidité rassurant quand on n’arrive plus à gagner.