Ça sonne à la porte dans les starting-blocks
La 12e édition du festival gratuit Ça sonne à la porte n’aura lieu que le 10 juin, mais en coulisse on s’active déjà. Deux soirées tremplin sont prévues le 12 mai au Silo à Verneuil et le 19 mai à la Gare aux Musiques pour achever de compléter l’affiche du rendez-vous de Grossoeuvre où sont attendus : Devin, Tribeqa, MNNQNS, Wolzovitch, Swing 276, Kiz, Jingo, La Dame Blanche, Aérobrasil, Daisy, Bafang. Et quelque 5 000 festivaliers.
À l’instar de la Porte Normande qui portait jusque-là le festival et qui vient de rejoindre la Méga agglomération d’Évreux Portes de Normandie, Ça sonne à la porte prend de l’ampleur et vise les 5 000 festivaliers (contre 4 000 jusque-là). Le changement de braquet s’est fait sentir dès la présentation de cette nouvelle édition. Rendez-vous a été donné au début du mois d’avril dans la nouvelle salle des musiques actuelles d’Évreux (celle qu’il faudra s’habituer à prénommer le Kubb, ndlr). En grande pompe, entre petits fours et grand écran, c’est le président de la nouvelle agglo élargie, Guy Lefrand, qui a ouvert les débats, a (ré) affirmé son attachement à ce festival avant de dire sa stratégie en matière de musiques actuelles. Il ne voit pas de concurrence entre le festival Ça sonne à la porte et le nouveau festival Rock in Évreux. Bien au contraire, il entend le développer, voire le dynamiser, pour arriver à une certaine complémentarité. CSALP pourrait être une rampe de lancement pour les groupes locaux et régionaux qui voudraient accoler leur nom à ceux des têtes d’affiches nationales et internationales de Rock in Évreux. Et de fixer un objectif, dès cette édition : « Si vous passez le cap des 5 000 visiteurs, je vous donne encore plus d’argent ! » Autant dire qu’il a motivé plus encore ses troupes et son meneur, le directeur du festival, un Jérémi Tomczyk aux anges. Tout content de dévoiler son artillerie : « 3 scènes, 14 groupes, 120 bénévoles, un espace KIDZ, un village asso, une restauration locale et gourmande » pour « un moment de partage, de convivialité et de découverte. » Et un défi à relever.
L’affiche du 10 juin
DAISY (18:45 SCÈNE A) DAISY est un duo pop-électro normand, pour qui l’année 2017 semble se dérouler sans accrocs : Beauregard, les Arts’Zimutés, Art Sonic, Booster. Rien ne leur échappe. MNNQNS (20:15 SCÈNE A) MNNQNS, c’est sale, méchant, mais toujours à la cool, furieusement rythmique. Bref, dur dehors et souple dedans. JINGO (21:45 SCENE A) JINGO est la touche londonienne du festival. De retour des USA avec un nouvel album, Jack, Katie, Nima et Michael font le déplacement rien que pour Grossoeuvre. TRIBEQA (23:15 SCÈNE A) TRIBEQA c’est la dose de multivitamines du festival, une palette de couleurs, de styles. Une sorte d’afro-soul-jazz-electro-bossa-beat. AEROBRASIL (00:45 SC. A) S’il est difficile de bousculer les codes de l’électro, AEROBRASIL cherche à s’en démarquer. BAFANG (18:00 SCÈNE B) Issu d’un terroir sans précédent, comme si le Niger prenait sa source dans la Manche, BAFANG est une pirogue dans l’espace. WOLZOVITCH (19:30 SC. B) Wolzovitch est né de la rencontre entre Laurent Wolz et Matthieu Damble, l’un enregistre des chansons guitare-voix dans sa salle de bain, l’autre réarrange et produit les morceaux à coup de beats assassins, de lignes de basse tranchantes. Sur scène, le duo devient une hydre à 4 têtes au service des textes, jouant avec les contrastes, versant dans l’électro-pop. De la chanson française organique, exacerbée, des textes bruts.
KIZ (21:00 SCÈNE B)
1 673 789, c’est le nombre de vues que comptabilise leur chaîne Youtube. Enfants spirituels de Matthieu Chedid, Alice et Marc font de la musique, des vidéos, des reprises, des remixes, des clips, avec tout et surtout avec n’importe quoi. Récemment invité par Camille Combale sur Virgin Radio pour des blindtests en live, KIZ s’inspire du quotidien comme avec cette reprise d’Ed Sheran version Snapchat, filtres en tous genres activés. Amateurs de pop acidulée, de textes en français et de jeux de mots, soyez les bienvenus ! DEVIN (22:30 SCÈNE B) Guitariste, compositeur arrangeur pour Nina Attal pendant 7 ans, Philippe DEVIN est un petit prodige hyper-actif que l’on retrouve également aux côtés de The Big Hustle ou régulièrement dans les jam-sessions parisiennes.
LA DAME BLANCHE (00:00 SCENE B)
Installée à paris depuis 16 ans, la cubaine Yaite Ramos (fille de Jesus «Aguaje» Ramos du Buena Vista Social Club) incarne sur scène LA DAME BLANCHE, une grande prêtresse à la recherche de la musique urbaine ultime, mélangeant rap cumbia digital et musiques afro-cubaines. Jeune artiste au pedigree remarquable repérée au choeur et à la flûte traversière aux côtés de Sergent Garcia, elle irradie les musiques urbaines de son flow inflammable et d’un groove aux effluves afro-cubaines.
Soirée tremplin 1 vendredi 12 mai à 20 h 30 au Silo à Verneuil avec 2D, Intérieur I Nuit et Rift.
Soirée tremplin 2 vendredi 19 mai à 20 h 30 à la Gare aux Musiques à Louviers avec 9MW, Orange Yeti et Digital Cosmic Disco.
Ça sonne à la porte, samedi 10 juin au Stade de Grossoeuvre. Gratuit.