Les 6 Mousquetaires à Poitiers
Amis dans la vie, sportifs accomplis, six sapeurspompiers d’Évreux sont allés participer à titre personnel au Marathon de Poitiers le dimanche 28 mai.
Certains connaissent les quatre Mousquetaires ou le club de cinq. Mais avec Mickaël Petit et ses amis, il va falloir apprendre à décliner l’expression en… club des six.
Habitués dans leur jeunesse aux sports collectifs, ces jeunes trentenaires ont en effet décidé de partager leur amour du sport en devenant des spécialistes de la course à pied. Il y a un an, premier projet commun : les six sapeurs-pompiers d’Évreux se lançaient le défi de participer au Marathon de Paris. Douze mois plus tard, c’est le Marathon de Poitiers qui a accaparé les six compères. « On avait envie de se sentir moins vieux et continuer à prendre du plaisir » » raconte Mickaël Petit, ancien footballeur des PTT d’Évreux qui se consacre désormais à la course à pied, même s’il a quand même signé cette saison une licence vétérans à Gravigny.
Tous à l’arrivée !
Dimanche dernier, c’était donc le grand jour près du Futuroscope. Après une sérieuse préparation depuis de longues semaines, les six Ébroïciens étaient arrivés affûtés. Et à l’arrivée, chacun a pu se réjouir des résultats obtenus. « Notre «extra-terrestre» Mathieu Fréret a terminé 20e sur 1 024 participants, avec un temps de 3 h 02. Laurent Boulain, qui a couru son premier marathon en 3 h 39, constitue également un athlète de très bon niveau. Quant aux quatre autres, nous sommes tous satisfaits de notre performance, car la chaleur était accablante (NDLR, 34 degrés à l’arrivée, près de 200 abandons). Personnellement, j’ai par exemple battu mon temps de 20 minutes et terminé en 3 h 48. »
Le « mur » du 30e km
Il fallut bien sûr pour en arriver là passer par de nombreuses difficultés. «Micka» Petit témoigne. « Le parcours était très difficile, et on a tous connu le fameux «mur» vers le 30e kilomètre. Une cloche de fatigue qui te fait douter et te donne envie d’abandonner, mais on a tous tenu bon. C’est vrai que le fait d’y aller tous ensemble, ça renforce l’esprit de solidarité déjà propre à cette discipline. Un esprit qu’on ne retrouve pas dans les sports collectifs. »
L’an prochain, Benoît, Laurent, Loïc, Mathieu, Mickaël et Christophe relèveront un nouveau défi. A priori dans le Sud de la France, voire à l’étranger.