« Laisser à nos enfants une planète propre ! »
L’engagement de la municipalité pour un village écologique remonte à l’automne 2014, plus de deux ans avant l’interdiction de l’utilisation des produits phytosanitaires inscrite dans la loi Labbé, une obligation des collectivités (État, Régions, Départements, groupements et établissements publics), depuis le 1er janvier dernier. « Nous avons anticipé afin de nous préparer à cette révolution en mettant en oeuvre des bonnes pratiques pour préserver la santé humaine et l’environnement », souligne Didier Courtat, adjoint au maire. « Ce qui évite de retrouver ces produits chimiques dans les eaux superficielles et souterraines. Notre engagement se traduit par une présence d’herbe plus importante dans les caniveaux et les chemins. Les employés municipaux doivent désherber à la main, le travail est plus long et plus pénible. Mais c’est le prix à payer pour laisser à nos enfants une planète propre ! ». La commune est soutenue dans ses actions environnementales et bénéficie d’une aide technique et financière de la Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles (FREDON). Ses efforts se trouvent logiquement récompensés d’un label avec une remise, en octobre prochain, d’un diplôme et de 2 feuilles dessinées sur une plaque émaillée, le niveau 2 de la Charte d’Entretien des Espaces Publics est atteint. « Nous visons le niveau 3 dès 2018 », annonce Didier Courtat, en pointe en matière d’écologie. « Et concernant les particuliers, la loi Labbé prévoit l’interdiction, au 1er janvier 2019, de la mise sur le marché, de la délivrance, de l’utilisation et de la détention de produits phytosanitaires », un pas supplémentaire pour la préservation de notre environnement naturel et de notre santé.