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EFC : une juste frustratio­n

Dans une rencontre qui fut essentiell­ement une affaire de penalties, les joueurs de Dramane Dillain ont plié par manque de réussite face à la réserve de Quevilly-Rouen. Ils doivent vite se reprendre.

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Rageant.

Lancés par un bon résultat nul à domicile face à Dieppe, samedi soir les Ébroïciens n’ont pas eu la possibilit­é d’enchaîner sur le terrain de Quevilly-Rouen Métropole.

Face à une réserve de Ligue 2 une nouvelle fois étoffée par des joueurs pros, les hommes de Dramane Dillain se sont inclinés sur le score de 3 buts à 2 alors qu’ils avaient été bons dans le jeu.

« On avait bien préparé le match, souligne l’entraîneur de l’EFC. En face il y avait beaucoup de joueurs de L2 mais je n’ai pas eu l’impression d’un écart entre nos deux équipes. Ce qui nous tue, c’est la naïveté. On a encore des choses à travailler, notamment sur coup de pied arrêté. C’est le seul reproche que je fais à mes joueurs car ils ont été bons sur le terrain. »

Et cette naïveté, les partenaire­s de Karoukine Mendy la payèrent cher lors des excès de zèle de l’arbitre, Jérémy Pikorki.

Car, hormis le but dans le jeu du Quevillais Boujedra (39e), le reste du score fut construit à grand renfort des penalties sifflés par l’homme en noir. « Le problème, c’est qu’après avoir accordé le premier, il s’est senti obligé de siffler à chaque fois qu’il y a eu contact dans la surface » déplore Dramane Dillain.

Vite, engranger des points !

Menés 2 à 0 après une demi-heure de jeu, les Ébroïciens réussirent à recoller au score sur deux sanctions transformé­es par Christophe­r Vincent (2-1, 44e ; 2-2, 64e).

« C’était mérité car on a montré qu’on était capable de garder le ballon, confie le technicien de l’Évreux FC. On leur a rendu le match compliqué. Malheureus­ement, on n’a pas réussi à le gagner. »

Avec trois situations de faceà-face et un tir sur le poteau Évreux aurait pu enlever la mise. Mais une fois encore le groupe a pêché sur des phases de jeu importante­s. Et en toute fin de rencontre, Basque solda les comptes en profitant de la dernière largesse arbitrale (3-2, 81e).

« C’est frustrant. Et on est surtout frustré de ne pas avoir réussi à marquer un but dans le jeu, conclut Dramane Dillain. On ne marque encore que sur coup de pied arrêté et ce n’est pas normal, vu la préparatio­n que l’on a faite. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas et il va falloir y remédier. À un moment, il faut penser à engranger des points et répondre présent quand on est sur le terrain. »

En zone rouge après deux journées, l’EFC doit en effet penser à alimenter son compteur. La venue du dernier, Avranches, samedi soir prochain au stade du 14-Juillet (18 h), pourrait autoriser le groupe à réagir de façon positive. B.L.

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