C’est la rentrée !
À l’école Victor-Hugo, dont l’effectif a baissé, 345 élèves (contre 367 l’an dernier) ont repris le chemin de l’école. À l’accueil des CP, la directrice Isabelle Dhermant, détaille : « nous avons réparti les élèves sur l’ensemble des classes, les classes de CP qui sont au nombre de 19 par classe ». Une baisse des effectifs qui s’explique notamment par le départ de quelques élèves vers la commune d’Orvaux qui s’est battue pour le maintien d’une de ses classes menacée en juin.
Parmi les changements, la directrice a annoncé le remplacement de Mme Rouillon, souffrante, par M. Heller. « Le poste de maître E (chargé de l’aide pédagogique) se transforme en poste de professeur des écoles, un enseignant supplémentaire dans l’établissement ». Quant aux projets, Isabelle Dhermant annonce qu’il y en aura plusieurs dont un projet sur le handicap, auquel tous les enseignants ont adhéré, et une résidence d’artiste, chez les CM1 en partenariat avec le collège et la salle de spectacles.
La rentrée des tout-petits
S’il y a eu quelques larmes au moment de quitter les parents, la rentrée s’est déroulée sans heurt dans les deux écoles maternelles de la commune. Le Chêne au Loup, où les effectifs ont aussi un peu baissé, maintient ses cinq classes avec 110 enfants dont deux petites sections volontairement allégées en nombre d’élèves. À l’école Jules-Ferry, Vincent Motte a également fait sa rentrée avec la moyenne et grande section de l’école dont il a pris la direction lundi, 72 enfants pour trois classes. Il accueillera les enfants de la petite section en deux temps, mardi et jeudi pour une entrée en douceur. Une classe de 19 enfants qu’il gérera en plus de son poste de directeur cette année.
Tenir compte des spécificités
Selon le nouveau directeur « les trois premières années en maternelle sont des années cruciales pour les enfants, où se déroulent les premiers processus de socialisation, où l’enfant fait ses premières expériences relationnelles. Cette période est donc très riche pour l’enfant ; il y développe les compétences de base, celles qui garantiront plus tard, une bonne acquisition de la lecture et de l’écriture. C’est aussi à l’école maternelle qu’une partie importante de la vie de l’enfant va débuter : sa vie sociale, son rapport à l’apprentissage scolaire ». D’où l’importance de ne pas créer de phobie scolaire « il faut laisser le temps à l’enfant de grandir à son rythme ». L’objectif de Vincent Motte « que les enfants aient plaisir à venir à l’école et que les enseignants et les ATSEM (6 en tout) prennent plaisir à mener des projets pédagogiques ».