Eure Infos

La société Lacomme ravagée par les flammes

- Marion Bouchalais

« L’important, c’est qu’il n’y ait pas de blessés, le matériel se reconstrui­t » philosophe Jean-Claude Lacomme en regardant les flammes qui ravagent son entreprise de couverture-plomberie. La société Lacomme, c’est une institutio­n dans le coin. Créée par le père en 1957, elle a été reprise en 1990 par le fils qui s’était installé il y a 5 ans dans cet entrepôt de la sortie de Grossoeuvr­e. On ne sait pas encore ce qui a provoqué le sinistre ce jeudi 14 septembre. Il est environ 15 heures lorsqu’une cliente arrive dans la partie administra­tive du bâtiment, une partie construite en parpaings qui résistera aux flammes. Elle sent une odeur de brûlé et le signale à Florence, qui tient la boutique. Lorsqu’elles regardent dans l’entrepôt où sont rangés le stock et les machines, la fumée l’a déjà envahie.

Les flammes vues de très loin

Florence appelle les secours,

puis Jean-Claude. «L’incendie était particuliè­rement violent et pouvait voir les flammes de

très loin » confiait dimanche matin Dominique Davard, ancien maire de Prey, le village voisin.

Une cinquantai­ne de pompiers sont déployés avec quatre engins-pompes. Ils arrivent d’Évreux, Saint-André ou encore Louviers. Mais les flammes ont vite fait de détruire les 700 m2 de l’entrepôt qui s’est totalement

affaissé : « Les structures métallique­s ne résistent pas à

la chaleur » explique le colonel Didier Bourguin. D’autant que les pompiers ont dû d’abord s’assurer que l’incendie ne se propage pas à un stockage de bois situé derrière le bâtiment.

La structure de la partie administra­tive a résisté mais l’intérieur est ravagé. Une partie des 17 employés de Jean-Claude Lacomme l’a rejoint et regarde avec lui leur outil de travail partir

en fumée. « On avait toutes

nos bécanes là-dedans » commente le patron. Voitures, stock, archives, échafaudag­es, tout a disparu.

Seule la fumée continue à s’échapper en flot continue. Les pompiers resteront jusqu’au lendemain matin 8 h 30 pour s’assurer que tous les foyers ont bien été éteints.

Une enquête est en cours pour déterminer les causes du sinistre.

 ??  ?? Au plus fort de l’incendie, une cinquantai­ne de soldats du feu était sur place.
Au plus fort de l’incendie, une cinquantai­ne de soldats du feu était sur place.
 ??  ?? Les pompiers sont restés jusqu’au lendemain matin pour surveiller une éventuelle reprise des flammes.
Les pompiers sont restés jusqu’au lendemain matin pour surveiller une éventuelle reprise des flammes.

Newspapers in French

Newspapers from France