Chevalement bien !
Environ 10 000 visiteurs présents en permanence, et sans doute le double ou même le triple en raison du flux des arrivées et des départs sur les deux journées de samedi et dimanche. À mi-chemin entre la foire commerciale et la fête populaire, cette 3e édition a tenu ses promesses, aidée par la météo clémente, sans véritable pluie.
Côté fête populaire, des animations très réussies, place du grand Carrefour, autour du cidre et des métiers anciens, avec le cheval en guest-star. Dans les jardins de l’évêché, les spectacles sur le thème du cheval se sont succédé, inaugurés par la Garde Républicaine, en présence du maire à cheval. Les gradins de 700 places étaient constamment garnis, plus trois à quatre cents spectateurs debout.
Impossible d’accéder pour les retardataires. Côté réjouissances, en face de la Cathédrale, sur la scène de la roulotte Scarabée, des musiciens locaux se sont succédé tout au long des deux journées, plus la soirée de samedi. La région normande était à l’honneur dans les stands couverts de la place du Général De Gaulle, avec, en bonne place, dès l’entrée, l’invitée d’honneur, la ville de L’Aigle.
Côté foire commerciale, toute la rue de l’Horloge était occupée par des stands de produits du terroir local, de grande qualité, toujours artisanaux, parfois bio. Le tour de la fête n’est pas terminé : face à la maison des arts, le chapiteau Toques Chefs a abrité des démonstrations culinaires, avec dégustations, des plus grands chefs de la région.
Cochons grillés et recettes à base de poulet étaient cuits devant les convives dans les restaurants éphémères du haut de la rue de l’Horloge.
Des commerçants du centreville s’étaient organisés pour participer aux réjouissances, le poissonnier de la Place du Grand Carrefour servait huîtres et moules frites, à côté des restaurateurs, et même le fromager proposait sur table, pour le repas du midi, des spécialités à base de fromage.
À quelques mètres, un four à bois cuisait miches de pain traditionnelles, baguettes et viennoiseries…
Au chapitre des commerçants, tous n’étaient pas à la fête, certains, rue du Docteur Oursel, se déclaraient gênés d’accès par les camions des exposants.