Une finale toute en Couleurs !
La 10e et dernière étape de la saison 2017 des artistes normands avec exposition et grande finale du concours Couleurs de Normandie, a connu une certaine effervescence le week-end dernier sur les trois sites de la Pommeraie de Cierrey : l’exposition à la grange, le préau de l’école pour les cinquante artistes de l’ultime phase du concours ainsi que la Bergerie concernant les oeuvres des finalistes des autres étapes. « Ils ont présenté leurs compositions à la Bergerie et le public a voté pendant les deux jours afin de déterminer les gagnants par catégorie : enfants, débutants, amateurs et peintres confirmés concernant l’art pictural, enfants et adultes pour la photo », détaille Christophe Dubrulle, le chef d’orchestre de ce dernier et somptueux épisode qui a rassemblé plusieurs dizaines d’artistes peintres, sculpteurs et photographes. « Une année exceptionnelle particulièrement réussie, une attente des municipalités ». D’ailleurs, la saison 2018 est déjà close au niveau des candidatures, les dix communes étapes sont choisies dont Saint-André-de-l’Eure pour la première fois et Jouy-sur-Eure qui accueillera la finale en octobre. « Et on a des dates pour 2019 ! Nous constatons un engouement concernant les activités artistiques et culturelles, une forte demande », ajoute Christophe Dubrulle qui se félicite du soutien des élus de Cierrey et des artistes locaux dont Agnès Taboëlle et Joël Desrues.
Un duo détonnant
Quant à Gu Lagalerie, artiste peintre, dessinateur et illustrateur basé près du Vieil-Evreux, il a fait sensation avec une grande peinture acrylique, « presque une fresque » réalisée à quatre mains avec Émilie Joly.
« Nous nous sommes rencontrés dans plusieurs expositions, chacun présentant ses compositions, elle dans le domaine du numérique et moi dans de multitechniques. On a souhaité rassembler nos talents et se donner un challenge pour créer cette toile réalisée en direct les 2 et 3 septembre derniers lors de l’étape n° 9 marché artisanal et four à pain à Heudebouville ».
On retrouve dans le tableau le thème récurrent de Gu Lagalerie, « du néo-gothique », et le « manga » d’Émilie Joly, « une belle association ! D’ailleurs,