EVB, l’arroseur arrosé
Douche auvergnate. Contre Quimper, les volleyeuses ébroïciennes avaient réussi à retourner la situation, de 0-2 à 3-2. À Chamalières, elles ne sont pas parvenues à confirmer leur entame (2 sets à 0) pour, à l’inverse, prendre l’eau au fil du match (2-3).
Dommage, l’opération aurait été belle avec un succès net contre un concurrent direct pour le maintien. « Lorsqu’on mène deux sets à rien à l’extérieur, on possède l’espoir logique de prendre les trois points de la victoire » lance Olivier Lardier.
« Moi, je note toutefois que les filles ne sont pas passées à côté de leur match. Après une semaine d’entraînement chaotique à cause de divers problèmes de santé, nous avons réalisé deux très bons premiers sets. Au-delà de ce que nous avions produit jusque-là. »
Et l’entraîneur ébroïcien de continuer. « Malheureusement au final, nous nous inclinons alors que dans le 4e set, nous avons encore quatre points d’avance au second tempsmort technique (12-16). Comme la saison passée, nous partageons les points avec nos deux concurrents pour le maintien. Une nouvelle fois, nous sommes condamnés à l’exploit contre les gros clients de Ligue AF. »
L’EVB qui assure
Première surprise en début de match dans une salle des sports de Clermont-Ferrand garnie avec plus de 2 000 spectateurs, c’est Megan Viggars qui tient la passe. « Oriane Amalric a connu des pépins de santé dans la semaine. Après son été en bleu, il n’aurait pas été responsable de la titulariser » insiste le technicien ébroïcien.
Les deux équipes avancent au coude à coude (7-8 ; 15-16, 19-21). « C’est Romane Ruiz qui débloque la situation avec deux très bons services. Grâce à des nerfs d’acier, nous concluons positivement (2426) » reprend Olivier Lardier.
« Ensuite, nous dominons Chamalières à l’impact. Les filles servent bien, elles bloquent et sont efficaces en attaque. Le score reflète alors notre emprise (12-25). A la pause, je réclame pourtant encore plus de concentration et d’agressivité, parce que je savais que les Auvergnates joueraient leur va-tout. »
Une heure plus loin, le VBC Chamalièrois égalise à deux sets partout (25-17, 25-23), non sans avoir souffert dans la 4e manche (12-16 ; 22-23 ; 25-23).
« Dans le tie-break, Nana Tchoudjang fait clairement la différence et nous ne parvenons pas à la bloquer (7-10). C’est tout le jeu auvergnat
« Bon maintenant, nous allons disputer deux rencontres en perf. Nous n’aurons rien à perdre samedi à domicile contre Le Cannet, vice-champion de France, puis à Mulhouse, le champion en titre. Dans le même temps, nous devrons intégrer Natalia Aispurua, notre 3e centrale enfin arrivée de la Panam Cup… » E. P.