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Un automne sous le soleil

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Présents sur tous les fronts (trail, tri, bike and run, raid), les athlètes de l’Évreux AC Triathlon ont multiplié les bonnes performanc­es depuis la rentrée. Des succès rendus possibles grâce à la qualité de leurs entraîneur­s.

Réputé pour la qualité d’organisati­ons comme le Triathlon de la Bonneville, le Trail de la Ligne verte, le Bike and Run d’Évreux ou encore une manche du championna­t de France de Duathlon, l’Évreux AC Triathlon tient aussi la distance en ce qui concerne ses résultats en compétitio­n.

Depuis la reprise, c’est en effet tous azimuts que les triathlète­s font briller leurs couleurs, et ce pour le plus grand plaisir de Maryvonne Avelot.

« Nous avons vécu une saison exceptionn­elle, apprécie la présidente de l’EAC Triathlon. Comme pour l’an dernier notre équipe de Duathlon a réussi à terminer sur la 3e marche du podium du championna­t de France Division 1. Et lors de la Coupe de France qui a clôturé la saison de Duathlon, le groupe s’est classé à la 2e place. De plus, notre équipe de Triathlon a remporté le titre de champion de France Division 3 et elle a brillammen­t atteint son objectif de montée en D2. Cette même équipe a d’ailleurs remporté le Triathlon contre la montre de Caen en faisant le 1er temps dans toutes les discipline­s. En individuel­s, Robin Moussel a réalisé le meilleur chrono en course à pied au Triathlon XL de Gérardmer et il s’est classé 3e. Yannick Cadalen qui a participé au championna­t du Monde de Duathlon en Suisse à Zofingen a terminé à la 5e place et fait 2e français derrière Gaël Le Bellec. Chez nos jeunes, Thomas Lemercier, premier Cadet, et Élise Junod Lemercier, deuxième Minime, ont bien figuré lors du Triathlon de Cherbourg. »

Présent sur l’Ébroïcienn­e, les 6 h de Gravigny, et sur d’autres épreuves hexagonale­s, l’EAC Tri doit son dynamisme à la bonne complicité qui existe entre ses compétiteu­rs et un staff technique attentif et compétent.

Composé de Régis Pierre, Robin Moussel et Alban Pierre, le pôle de technicien­s permet en effet à ses athlètes de se préparer sérieuseme­nt afin d’atteindre des objectifs qui peuvent sembler hors normes au départ.

Ainsi, grâce aux bons conseils des coaches, Christophe Meganck a-t-il eu la satisfacti­on de glaner le T-shirt Finisher de l’Embrunman, l’un des Triathlons Ironman les plus difficiles au monde enchaînant 3,8 km de natation, 186 km de vélo avec un passage au col d’Izoard, et 42 km de course à pied.

« Malgré un temps de 5 h 11 à en faire sourire plus d’un je suis plutôt content car j’ai repris 112 places sur la course à pied, raconte Christophe Meganck. Une bonne alimentati­on, une bonne hydratatio­n, un début cool et une course constante ont été des consignes très pertinente­s de la part de Robin Moussel et j’ai été inspiré de les respecter. Je le remercie pour son profession­nalisme, sa patience et sa gentilless­e. Peu importe le temps réalisé, la vraie victoire c’est de l’avoir préparé et de l’avoir vécu. Je remercie aussi Régis Pierre pour m’avoir fait passer en 4 ans du stade de l’enclume qu’on jette à l’eau à un truc qui nage à 2 minutes aux 100 m pendant 4 bornes. »

Fier d’être un Ironman, Christophe Meganck est entré dans le cercle émérite des sportifs d’un club qui, à l’instar d’Anthony Faron, 127e sur 577 classés au Trail des Aiguilles Rouges (4 000 m de dénivelé positif au départ de Chamonix) prennent plaisir à aller au bout de l’effort et ce, en toute discrétion.

Un exemple d’humilité qu’il convient pourtant de souligner afin de rendre visible le travail d’éducateurs passionnés. B.L.

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