À chacun ses motivations
Deux jeunes de la Garde nationale ont expliqué leur engagement dans la réserve opérationnelle, sur la BA 105.
Maxime, 25 ans, fonctionnaire territorial, s’est engagé dans la réserve début août 2017 : « Je suis passionné d’aéronautique et je voulais m’engager dans l’armée de l’air mais comme je suis embauché définitivement chez mon employeur, j’ai préféré garder mon travail et servir l’armée dans la Garde nationale, affecté à la BA 105. Finalement, c’est un bon compromis. La formation a été enrichissante, on m’a confié une arme de guerre, un Famas. Les instructeurs m’en ont bien expliqué le fonctionnement, les consignes, les précautions et j’ai été entraîné au tir avec. Je monte ma première garde ce week-end à la BA 105. Mon employeur, une collectivité territoriale, me facilite bien les choses… »
« Mes copains me félicitent »
Dylan est étudiant en fac de sport : « Je suis d’Évreux même, pour moi comme pour les Ébroïciens, la BA 105 c’est quelque chose ! Dans ma famille, il y a des militaires, et j’avais très envie de servir mon pays, de me sentir utile. Et puis m’engager dans l’armée de l’air reste, pour moi, une option… Autrement je ferai coach sportif dans la pratique de la musculation. Pour la réserve opérationnelle, j’ai reçu une bonne formation, y compris au maniement et au tir avec une arme de guerre. J’ai déjà fait trois gardes avec l’escadron de protection de la base. À la fac, être membre de la Garde nationale est parfaitement compatible avec mes études. Les professeurs et les autres étudiants font tout pour m’aider à rattraper les cours quand je suis dans la vie militaire. D’ailleurs, quand j’explique que je fais partie de la réserve opérationnelle à la BA 105, les copains me félicitent et certains ont envie de m’y rejoindre… »
Tous deux ont tenu à ajouter : « Notre envie de rejoindre la Garde nationale a été renforcée en réaction aux attentats terroristes sur le sol français… »