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EVB : résultats et finances en berne

Après deux saisons de digestion difficile, les ogresses cannoises ont retrouvé l’appétit. Samedi dernier, les joueuses de Ricardo Marchesi ont dévoré des volleyeuse­s ébroïcienn­es bien trop tendres.

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Flash-back.

Printemps 2015. Saint-Raphaël surprend son monde en raflant le titre de champion de France. Un an plus tard, Le Cannet possède plusieurs balles de match pour rapporter les lauriers sur la Côte d’Azur. Sur un coup de dé, c’est Mulhouse et Daly Santana qui montent sur la première marche du podium.

Cannes est de retour

Été 2017. Les dirigeants du RC Cannes effectuent un recrutemen­t XXL. À Ricardo Marchesi, l’ex-coach du Cannet, de tirer le meilleur de cet effectif trois étoiles. Objectif : remporter toutes les compétitio­ns où se présentero­nt les Cannoises. Après sept journées de championna­t, il faut en convenir l’aïoli semble prendre sur la Croisette (6V, 1D, 1re place).

Samedi soir, l’Évreux VB a résisté le temps de 18 échanges : 9-9. Ensuite, le plus fort a foncé vers le gain de la première manche (16-12, 21-14, 25-16) et du match tout entier. Tout simplement et sans fioritures. Cannes était trop fort pour Évreux. Point barre.

Trop haut, trop vite, trop fort

Privé de Léandra Olinga, le groupe ébroïcien n’a pu freiner les deux grandes dames que sont Kodola (14/28) et Centoni (9/17). Deux attaquante­s référencée­s faisant partie du gratin internatio­nal (8-5).

Avec une Salkute à la rue (2/10 et déjà 1/15 contre Venelles), l’EVB a distribué les responsabi­lités offensives sur le trio Zongo-Mitrovic-Kuciakova. Force est de constater qu’elles ont souffert (12/45 soit 26,66 % de réussite offensive). Les Azuréennes passent une nouvelle fois en force (16-11, 25-14).

Le RC Cannes peut également s’appuyer sur les deux pépites du volley français. Cazaute (de retour après sa grave blessure à Évreux la saison passée) et Gicquel, 20 ans toutes deux.

Les ailières tricolores n’ont disputé que le troisième set. L’ogre cannois n’a pas molli pour autant (8-5). D’autant plus que Lucille Gicquel a enquillé trois aces dans ce dernier set soit plus que la moisson collective sur tout le match de l’EVB (2 aces).

Dans les cordes (16-11), Oriane Amalric (qui n’a d’ailleurs disputé que la dernière manche) et ses collègues n’ont cependant pas balancé la fin de match (2118). Mais Cannes entend redevenir le grand Cannes. Aussi, le suspense ne dure pas (25-19).

Pour l’EVB, l’hiver arrive tôt. Troisième défaite consécutiv­e, neuf sets encaissés et aucun de remporter sur cette série.

L’EVB à la peine

L’Évreux VB glisse à la 10e place, à égalité désormais, avec Quimper qui s’est imposé à Vandoeuvre-Nancy (1-3). Les Normandes possèdent deux longueurs d’avance justement sur les Lorraines, premières relégables.

Après une bonne entame, le temps se gâte. Samedi soir face à Nantes, dernier membre du Top 8, il faudra briser cette mauvaise spirale et prendre des sets. Trois si possible… E. P.

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