Les « Petits princes » ont leur école
Beaucoup de monde samedi pour l’inauguration de l’école « Les
Petits princes » de La Baronnie, commune nouvelle née de la fusion de Garencières et Quessigny. L’école accueille 143 élèves et permet l’accueil périscolaire.
Stéphane Dantant, président du SIVOS de La Baronnie et Saint-Germain-de-Fresney, a évoqué « un beau projet et une belle aventure, un travail d’équipe qui a permis d’offrir aux enfants ce groupe scolaire qui a coûté 1 444 000 € et a été très bien subventionné, à près de 80 % par l’État, le Département et la CAF ».
Gérard Fauchet, maire de La Baronnie, a rappelé que le projet de groupe scolaire avait été initié dès 2008 par Garencières, commune alors décidée à le construire seul. « Le montant de 3 millions d’euros était trop coûteux et nous n’avons pas eu les subventions. En 2014, le problème devenait urgent avec deux classes mobiles et une troisième en vue. Nous l’avons relancé, avec un coût beaucoup moins élevé, à l’exception de la commune de Fresney qui s’est retiré du SIVOS » a-t-il déclaré, faisant allusion à un contexte particulièrement conflictuel avec Fresney à propos de cette école. « Des polémiques que nous souhaitons oublier aujourd’hui, et retenir la satisfaction d’avoir pu offrir à nos enfants celle belle école fonctionnelle et vaste, qui répondait à un vrai besoin » a ajouté Gérard Fauchet.
Nouvelle commune : nouvelle école
Pascal Lehongre, président du Département, s’est également félicité de la qualité de cette structure qui comprend à la fois les écoles primaire et maternelle, la cantine et l’accueil périscolaire : « la politique du Département est très orientée vers notre jeunesse et l’équipement des territoires ruraux permet à nos jeunes de s’installer ici et d’y rester ».
La députée Severine Gipson a effectué sa scolarité à SaintGermain-de-Fresney et elle a dit sa satisfaction de voir « cette nouvelle et belle école dans une nouvelle commune ». Anne Laparre-Lacassagne, secrétaire générale de la Préfecture, a félicité des élus « extrêmement engagés sur le sens que l’on donne à l’éducation. On peut déplorer qu’il n’y ait plus partout d’école du village, mais cela va dans le sens de l’efficacité et des économies. Cette réalisation est le prototype de ce que nous souhaitons au niveau de l’État ».
Des propos relayés par Alain di Giovanni, inspecteur académique du canton, qui voit dans cette construction « un projet résolument tourné vers l’avenir, qui garantit les conditions indispensables pour un enseignement de qualité ».