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Programme chargé… et finances (très) tendues !

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Pas le temps de souffler. Ce mardi 28 novembre, l’Évreux VB disputera le 2e tour de la Coupe de France Pro à Marcq-en-Baroeul, leader invaincu de sa poule en DEF (8V, 0D).

Une compétitio­n pour laquelle le club ébroïcien possède des ambitions mesurées. Voire absentes.

« Nous ne pouvons pas tirer sur la corde, explique ainsi Olivier Lardier. Les filles sont au taquet depuis la mi-août. Nous enchaînero­ns samedi prochain avec la réception de Nantes puis dès le mardi avec un déplacemen­t très important à Nancy. Nous irons dans le Nord avec les jeunes espoirs du club. Il faut faire des choix. C’est ce que je fais ! »

Le club appelle à l’aide

Par ailleurs, le club ébroïcien semble avoir, depuis la reprise, de réels soucis de trésorerie. Les joueuses profession­nelles ont d’abord été payées avec du retard, juste avant le premier match face à Quimper.

Et tout récemment, l’Évreux Volley-Ball, sous la plume de son président Alain Buisson, vient de relancer ses partenaire­s, par le biais d’un mail assez alarmiste, pour que ces derniers aident le club, dans la mesure de leurs possibilit­és. « La situation n’est pas simple, confirme le président Buisson. Même si elle n’est pas exceptionn­elle dans notre discipline, surtout à ce moment de la saison. On cherche actuelleme­nt des solutions pour nous permettre de terminer l’exercice et de préparer le prochain. C’est dur. On sait que ça passera par des évolutions au sein de l’EVB. Mais je tiens à préciser, contrairem­ent à ce qu’on peut entendre, que le club n’est pas menacé de disparitio­n. »

Entendu le 15 novembre par la DNACG de la Ligue Nationale de Volley, Alain Buisson se veut confiant. Le président ébroïcien a d’ailleurs rendez-vous ce mardi à la mairie d’Évreux pour tenter de relancer le projet de son club auprès de la ville. Il y a urgence alors qu’on en finit seulement avec le premier tiers du championna­t.

Ph. G.

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