Eure Infos

EAC : encore raté !

Nouvelle défaite, à domicile et encore sur un écart étriqué. Les rugbymen ébroïciens, certes courageux, ont une nouvelle fois raté leur entame et doivent se contenter d’un triste bonus défensif contre Armentière­s.

-

Toujours en retard.

Affirmer que les Eacistes ont des soucis au démarrage semble une Lapalissad­e. Un problème de starter qu’il ne faudrait pas tarder à régler, histoire de ne pas accumuler les regrets comme les feuilles mortes automnales.

Armentière­s s’est imposé au stade Roger-Rochard sans qu’il soit question d’un hold-up. L’Évreux AC Rugby aurait pu en faire de même. Et là encore, il n’y aurait pas eu de braquage. En plus de Lapalisse, il faut convoquer Jean de La Fontaine : la tortue est têtue et continue de battre le lièvre attentiste.

En début de match, les Ébroïciens ratent trop de placages. Ils attendent les charges nordistes plutôt que de monter et d’agresser les Armentièro­is.

Ces derniers profitent de ces quelques secondes pour mettre en place leur rugby. Contrairem­ent à leur tradition, ils envoient le ballon sur les extérieurs pour leurs arrières.

Coureurs et joueurs, ils s’offrent dès la 7e, un essai de belle facture sur un coup à deux le long de la touche (0-5).

Si Guille évite un doublé avec une belle montée sur un « un contre quatre » (14e), l’arbitre pénalise une nouvelle fois la défense éaciste. L’ouvreur d’Armentière­s sanctionne (0-8, 16e).

Le chronomètr­e dépasse alors les vingt minutes de jeu quand les Ébroïciens se mettent enfin en action.

Domination stérile

Vingt minutes d’une domination sans partage. Mais pour quel résultat comptable ? Une pénalité d’Hébert (3-8, 37e).

Avant, l’EAC aura joué trois «pénaltouch­es» pour trois échecs. Le flanker Lozier de commenter après coup : « On peut toujours refaire le match et se demander si nous n’aurions pas dû tenter ces trois pénalités… »

Après la pause, les Nordistes carburent de nouveau au super quand les Normands peinent à enclencher la seconde. Une nouvelle fois, les centres armentièro­is trouvent la brèche, s’y engouffren­t et galopent pour plonger derrière la ligne. Essai

Newspapers in French

Newspapers from France